Vandalisme du stade d’Oyem : arrestation de deux militaires impliqués

Les fameux apprentis terroristes de la CGN n’étaient que des militaires dissimulés ©  D.R

Le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem (nord du pays), Rodrigue Ondo Mfoumou a annoncé dans un point de presse relayé par Radio Gabon, que deux militaires qui étaient en poste au Stade Engong d’Oyem pour la sécurité de celui-ci, sont actuellement aux arrêts pour s’être rendus coupables des faits de vandalisme et d’incendie d’une partie dudit stade, situé à 17 km de la ville.
« Il est regrettable de constater que certains militaires que nous choisissons pour la surveillance et la sécurité de ce stade soient impliqués », a déploré M. Ondo Mfoumou, faisant le bilan à mi-parcours de l’enquête diligentée en fin avril dernier, période à laquelle l’acte inédit a été perpétré par un groupuscule surnommé : « la Cellule du grand nord, CGN ».

  L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Procureur-Rodrique.jpg. Pour le procureur Ondo Mfoumou, la loi doit s’appliquer dans toute sa rigueur sur les deux militaires présumés coupables d’acte de vandalisme du stade d’Oyem © AGP

La scène liée à ce vandalisme  a été  filmée avec un smartphone. La vidéo  devenue virale dans les réseaux sociaux montre comment ces présumés terroristes aspergeaient du carburant sur les fauteuils de la loge présidentielle avant d’y mettre le feu.
La cellule du Grand Nord (CGN)  avait indiqué en guise de revendication dans la vidéo,  qu’«On ne mange pas vos stades», «on ne boit pas vos stades», «vos stades ne soignent pas le Covid-19», «vos stades c’est pas l’école», «vos stades c’est pas la route».
Pour Rodrigue Ondo Mfoumou, ce vandalisme  a été en réalité simulé par des militaires qui assurent la sécurité de l’édifice. Quelques écrans plasmas volés au stade ont été retrouvés dans leurs domiciles. Il y a eu en tout une disparation de 11 écrans.
« Même si ce sont les hommes en tenus, ils ne sont pas au dessus de la loi », a fait savoir le procureur  Ondo Mfoumou qui a  indiqué que  les deux militaires actuellement en garde à vue  risquent bel et bien la prison ferme.

Antoine Relaxe

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