PDG-Législatives 2018 : le Haut-Ogooué orphelin de quelques poids lourds

Paul Toungui, un ds grands absents des prochaines législatives@Archives Gabonactu.com

Libreville, 13 aout (Gabonactu.com) – Le parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir depuis un demi siècle) a rendu public ce lundi sa liste des 143 candidats aux législatives du 6 octobre prochain. Pour le compte du Haut-Ogooué, on remarque avec beaucoup de curiosité l’absence de certains cadres considérés comme des poids lourds.
A Mounana et le département de Lébombi-Léyou, César Opiangah, transfuge de l’ADERE a été préféré au ministre Christian Magnagna.
Les deux monuments de la politique pédégiste de la dernière décennie, l’inamovible Paul Toungui et Luc Oyoubi ont été effacés pour faire de la lumière à Mathias Otounga Ossibadjouo et Arnaud Calixte Engadji Alandji. Quant à Jean Boniface Koubangoye, il profite du passage du nombre de députés de 120 à 143 et la création d’un 3e siège dans le département dans les cantons Lekala, Louami-Lelama et Sébé-Louri.
A Léconi, Ludovic Ngodjiga et s’est effacé pour laisser la voie à Chantal Akouosso et Adolphe Débat-Passanthère.
Bakoumba qui s’identifiait déjà à Célestin Bayoga Nembé apprendra à l’oublier. Jean François Yanda revient pour un mandat plein.
L’ancien adjoint au directeur général de Comilog et actuel directeur de l’Ecole des mines et de la métallurgie de Moanda, Etienne Mvoula a été préféré à Jean Claude Mpono.
A Bongoville, chez Ali Bongo Ondimba, le casting s’est passé dans la famille. Le cousin Ernest Mpouho a été « sacrifié » en faveur de Malika Bongo Ondimba, fille de son père.
Ali Bongo Ondimba a trouvé une astuce inédite pour désigner les candidats de son parti (PDG) à la place des primaires qui auraient pu laisser des fissures, estime-t-on.
Plusieurs pédégistes qui se sont plongés dans une longue précampagne se retrouvent sur le carreau, notamment dans le 4e arrondissement de Franceville.
Mais rien n’est perdu pour ceux qu’on pense en fin de carrière. Il y a encore les locales. Ces personnalités pourraient rebondir dans les listes des locales en vue d’une élection au Sénat en 2020, pense-t-on.
 

Camille Boussoughou

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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