Inédit : Bruno Ben Moubamba va demander ’’pardon’’ aux Gabonais

Bruno Ben Moubamba a un nouveau rendez-vous avec l’histoire @ DR

Libreville, 9 août (Gabonactu.com) – Le président de l’Alliance pour le changement et le renouveau (ACR) et ancien vice-premier ministre d’Ali Bongo Ondimba, Bruno Ben Moubamba a promis qu’il présentera samedi à 10 heures au peuple Gabonais, son acte de repentance, au siège de son mouvement sis au quartier Damas.
 
Si cela se confirme, Bruno Ben Moubamba marquera à jamais les esprits, pense-t-on. Ces derniers mois, depuis son éviction brutale du gouvernement, celui qu’on appelle affectueusement BBM multiplie des frasques.
 
La Bible, sur laquelle il s’est souvent appuyé pour expliquer son combat politique ou plutôt dans laquelle il tente de se cacher définit la repentance comme « la douleur  qu’on éprouve de ses péchés ; elle entraîne un changement d’attitude qu’on appelle la conversion ».
 
Ces deux états, repentance et conversion, sont tellement solidaires, si organiquement liés, que l’Ancien Testament les exprime souvent par un même mot, tant l’un appelle l’autre.
 
La repentance diffère du repentir, en ce que celui-ci est plutôt le regret que nous causent nos fautes, nos erreurs, ou l’ennui que nous causent des choses que nous avons faites ou dites ; il exprime déjà un changement de résolution.
 
La repentance du péché consiste à « revenir », à « retourner » à Dieu comme on peut le découvrir dans les livres de Deutéronome 4.30 ; 1 Rois 8.47 ; Ésaïe 55.7 ; Osée 14.2 et bien d’autres.
 
Le Larousse n’est pas loin de là… Souvenir douloureux, regret de ses fautes, de ses péchés.
 
Mais BBM est un personnage imprévisible. Il pourrait y trouver une signification complètement « allogène ».
 
Pourtant, les Gabonais ne savent encaisser en silence. Sur les réseaux sociaux, les réactions n’ont pas attendu.
 
Parmi elles, celle de Josué Kibadi Otala qui a marqué un grand étonnement.
 
« Enfin… ! » s’est-il écrié. Avant d’ajouter que « le Seigneur est merveilleux », puis de railler : « la brebis égarée revient dans l’enclos et comme le Seigneur, le Tout Puissant nous a toujours recommandé, accueillons-le et pardonnons-le. C’est un acte fort de repentance auprès de vos frères et sœurs en colère. C’est tout ce que l’on attend, car au Gabon, malgré nos divergences, on reste des frères et sœurs et chez nous le linge sale se lave en famille ».
 
Mais que peut se reprocher celui qui est arrivé en 3ème position à l’issue de la présidentielle d’août 2016, derrière Ali Bongo Ondimba et Jean Ping ?
 
Sûrement que le désamour né entre les Gabonais et lui dès son entrée au gouvernement d’Emmanuel Issoze Ngondet trouvera une explication plausible.
 

Camille Boussoughou

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