Grève du SYNTEE+ : risque de rupture aggravée d’eau et de l’électricité au Gabon

Le siège social de la SEEG au centre-ville de Libreville pris d’assaut part les agents lors d’une précédente grève © DR

Libreville, 18 janvier (Gabonactu.com) – La grève générale illimitée sur toute l’étendue du territoire lancée jeudi par le Syndicat national des travailleurs du secteur de l’eau et de l’électricité, pourrait occasionner une rupture accrue de l’approvisionnement de l’eau et de l’électricité dans les quartiers sous-intégrés des grandes villes du pays, déjà desservis par intermittence.
Nonobstant les assurances de la direction générale de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), seule entreprise ayant le monopole de la production et de la distribution d’eau et de l’électricité au Gabon, certaines zones de Libreville où vivent plus de la moitié de la population du pays estimée à 1,8 million subiront assurément les affres de ce mouvement de grève inédit dans le secteur aussi sensible.
« Comptant sur votre détermination et votre indéfectible soutien, le Bureau Exécutif vous prie de rester mobilisés dons les piquets de grève et d’informer le siège de tout acte qui pourrait être initié par vos employeurs respectifs, dons le but d’entraver le droit constitutionnel de grève reconnu à tout salarié ou de rendre inefficace et sons impact ladite grève », a lancé dans un communiqué dont Gabonactu.com a reçu copie, Sandrine Ogoula, présidente du SYNTEE+.
Le SYNTEE+ a fustigé l’attitude de la direction de la SEEG qui a fait fi de son préavis de grève expiré le 17 décembre 2018. Pour les partenaires sociaux, l’employeur assumera toutes les conséquences découlant de sa mauvaise foi.

Sydney IVEMBI

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