Coronavirus : les mesures prises par le Gabon fragilisent davantage le tissu économique, selon le PLC

Le Secrétaire exécutif du PLC  Anges Kevin Nzigou ©  Archives Gabonactu.com

Le Secrétaire exécutif du parti Pour le changement (PLC, opposition radicale), Anges Kevin Nzigou,  a dans un communiqué dénoncé les mesures préventives coercitives prises par le gouvernement pour éviter la propagation du COVID-19, lesquelles selon lui, vont plomber le tissu économique du pays déjà précaire.    
« Les mesures prises remettent sérieusement en cause, le système économique de notre pays. En ordonnant par exemple, la fermeture des bars et des boites de nuit, ce qui relève des mesures prises lorsque la propagation du virus est établie. Notre Gouvernement n’a jusqu’à présent reconnu l’existence que d‘un cas unique qui d’ailleurs est sorti d’affaire. Or, en fermant les petits commerces, sans aucune mesure d’accompagnement le gouvernement fragilise le tissu déjà précaire des petites entreprises. Et l’existence des familles modestes qui vivent de ces activités », a fustigé le PLC.
Le PLC estime que le gouvernement doit agir en toute transparence pour un problème d’une aussi grande gravité, et d’intérêt national. Pour Anges Kevin Nzigou, il ne peut dans le même temps estimer que l’épidémie est inexistante en République gabonaise et prendre des mesures aussi drastiques susceptibles d’avoir des impacts dramatiques dans la société, relève-t-on.
« Le Bureau Exécutif du PLC doute à la fois de la sincérité et de la totale transparence des informations communiquées sur la situation épidémique liée au Coronavirus au Gabon. L’Exécutif du PLC exige du Gouvernement de déclarer l’épidémie au Gabon et de communiquer les chiffres réels des cas observés qui justifient les mesures prises allant jusqu’à la réquisition d’un complexe hôtelier, le Wali Ré-Ndama, ce qui n’est envisagé que dans les cas où les capacités hospitalières se trouvent dépassées », a-t-il exigé.
Le 12 mars dernier, le Gabon a déclaré son premier cas de Covid-19 dans son territoire. Plusieurs cas suspects sont sous surveillance ou placés en confinement.

Antoine Relaxe

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