Transgabonais : le gouvernement accélère le programme de réhabilitation de la voie ferrée

Suite à la fréquence élevée des déraillements de train enregistré ces derniers temps, le gouvernement gabonais et les responsables de la société d’exploitation du Transgabonais (SETRAG) ont décidé d’accélérer le programme de réhabilitation de la voie ferrée adopté en urgence pour assurer la sécurité des voyageurs.  
Le dernier déraillement survenu le week-end écoulé à Libreville a davantage attisé les inquiétudes des autorités gabonaises. Ce énième accident a été une raison suffisante pour le ministre des Transports, Léon Armel Bounda Balonzi de convoquer les responsables de la Société d’exploitation du Transgabonais (SETRAG).
Au cours de cette rencontre, il était question pour le membre du gouvernement de trouver des solutions adéquates aux déraillements répétitifs observés afin de les éviter au maximum. Outre le programme de réhabilitation de la voie ferrée pour plus de sécurité, le ministre des Transports a procédé la mise en place un comité de pilotage des travaux, prévus débuter avant la fin de cette semaine, nous indique nos confrères de l’Union.
Les travaux sont financés par l’État et la SETRAG. Certaines parties du chemin de fer verront la création des voies de déviation sur une soixantaine de kilomètres.
Le Transgabonais est le chemin de fer du Gabon, dont le premier tronçon fut mis en service en 1978, composé d’une unique ligne de 669 km reliant Owendo, Port minéralier situé dans la banlieue de la capitale Libreville, à Franceville, située sur le fleuve Ogooué.
C’est un chemin de fer à vocation essentiellement minéralier et de transport de marchandise, assurant le transport de grumes et de minerai de manganèse. Exploité à l’origine par un organisme étatique, l’OCTRA (Office du chemin de fer Transgabonais), il est privatisé en 1999. La société d’exploitation est depuis 2003 la SETRAG (groupe Eramet). Son exploitation reste déficitaire. L’effectif du personnel est de 1 300 agents.

Antoine Mayombo

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