Vers une solution efficace pour l’internement des malades mentaux à Libreville ?

Un malade mental traînant dans la rue à Libreville@DR

Libreville, 5 juin (Gabonactu.com) – Le secrétaire général adjoint 1 du ministère de la Santé, Patrick Obiang Ndong a enjoint la semaine dernière le directeur adjoint du centre psychiatrique de Melen de préparer des éléments de réponses à une correspondance que le commandant de la Garde Républicaine a adressée au ministre de la santé sur ordre du chef de l’état, Ali Bongo Ondimba, concernant la problématique des malades mentaux sur les voies publiques.
Dans la correspondance que le général d’Armée Grégoire Kouna a adressée deux semaines plus tôt à Denise Mekam’ne et dont la copie circule sur les réseaux sociaux, il lui fait remarquer qu’en parcourant les rues de Libreville, « nous constatons que le nombre des malades mentaux est en nette croissance dans presque tous les arrondissements. Une situation qui provoque la psychose des populations, car aucune stratégie d’encadrement n’est visible pour les paisibles citoyens dont la quiétude est souvent perturbée ».
Aussi, écrit le général, « nous avons été surpris par la traversée d’un malade mental lors du passage du cortège de son Excellence Monsieur le Président de la République sur le boulevard du bord de mer. A cet effet, le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Forces de Défense et de Sécurité, a attiré mon attention sur ce phénomène récurrent, à caractère agressif pour certains et causant des dommages parfois irréparables ».
Dans la même la correspondance, le général Kouna a appelé le ministre de la Santé de tout mettre en œuvre pour pallier cette situation désobligeante.
Cependant, Libreville ne serait pas la seule victime de cette négligence qu’on témoigne aux malades mentaux. Dans les provinces aussi certaines populations se plaignent de la prolifération des fous dans les rues et dans les zones commerciales.
Même si la plupart d’entre eux ne présentent pas de signes d’agressivité, il n’en demeure pas moins qu’ils pourraient un jour surprendre plus d’un.
Vivement que les solutions qui pourraient être apportées au problème de Libreville soient décentralisées jusque dans les provinces.

Camille Boussougou

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