Total Gabon vs ONEP : le bras de fer continue

Siège social de Total Gabon à Libreville@Archives Gabonactu.com

Libreville, 21 octobre (Gabonactu.com) – Invités vendredi au cabinet du ministre du Travail Julien Nkoghe Bekale pour négocier une sortie honorable de crise, Total Gabon et l’organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) ont campé sur leurs positions.  
La société Total Gabon a décidé de se séparer de quelques 6 de ses cadres pour avoir pris part à la grève déclenchée par les agents le 30 juin dernier et qui a provoqué la paralysie des installations pendant une dizaine de jours.
La société Total Gabon a critiqué le rapport établi par les inspecteurs du Travail sur les entretiens des 11 et 12 octobre derniers entre les 6 employés et elle (Total Gabon, ndlr) et a conclu qu’elle maintient sa position sur les six licenciements parce que le personnel concerné n’a pas souhaité indiqué le rôle personnel qu’ils ont joué dans l’arrêt des installations.
Pour sa part, l’ONEP a fait remarquer que le juge de référé a, le 3 août 2018, fait injonction à Total Gabon de cesser toute procédure de licenciement pour quasiment les mêmes raisons évoquées dans le rapport des Inspecteurs du Travail.
Le Ministre a demandé à écouter lui-même les 6 travailleurs concernés pour se faire une opinion claire avant de trancher.
Le 15 juin dernier, les agents de Total Gabon ont adressé un préavis de grève de deux semaines à leur employeur pour non-respect du cahier de charges qu’ils lui ont adressé plusieurs jours avant.
Parmi les préalables, il y avait il y a l’évolution des carrières, la classification socioprofessionnelle, le paiement du 13ème mois, le bonus programme 4 C&, l’élaboration d’un nouveau système de rémunération, le groupement d’intérêt économique, le paiement d’un bonus partiel de cession des actifs, la mutation du personnel des sites vers la base, la prime de panier, l’évolution des primes sur le Cap Lopez et la prime de responsabilité.
Concernant les points de droit, les salariés ont dénoncé la  violation le décret du 26 mars 2016 sur l’emploi des expatriés, la violation de la loi N°20 du 15 janvier 2008 sur la mise à disposition du personnel et la mise en place d’un plan de départ négocié.

Précieux Koumba

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