Violences faites aux femmes : la sensibilisation et la dénonciation comme remède

Les violences à l’égard des femmes ont toujours été un problème de santé société majeur au Gabon. Aujourd’hui, plus que jamais, la parole se libère et les consciences s’éveillent. Sensible à cette problématique et désireuses d’agir concrètement, les femmes de Port-Gentil se sont levées pour échanger entre elles. À cet effet, une conférence débat a eu lieu. Cette conférence organisée à l’endroit des filles et femmes de Port-Gentil, vise à prévenir et éliminer la violence faite aux femmes et aux filles au Gabon.

L’échange avait pour objectif également : de déconstruire les stéréotypes sur la violence faite aux femmes, de renforcer la responsabilité sociale, d’informer sur la violence faite aux femmes afin que chacun puisse prendre conscience et agir, de promouvoir un changement des mentalités et des attitudes, d’impliquer la population sur la question de la violence faite aux femmes.

« Il était question de les sensibiliser sur leurs droits et ceux de leurs enfants, et de faire une petite mise à jour à ces femmes afin qu’elles puissent savoir ce que le législateur a mis en place sur leurs droits », Ida Flore Maroundou. la conférencière.

Elles ont été longuement édifiées notamment sur la loi 006 portant : éliminations des violences faites aux femmes, et sur l’article 2 de cette même loi. La spoliation, le conseil successoral, l’intimidation des officiers de police judiciaire, d’un vœu ardent elles ont appelé les gouvernements, la société civile, les organisations de femmes, les jeunes, le secteur privé et les médias à se mobiliser pour lutter contre la pandémie mondiale et nationale de la violence à l’égard des femmes et des filles.

« Le message est très bien passé, y’a eu également beaucoup des cas personnels qui ont été partagés. On a demandé aux femmes d’être beaucoup plus vigilante, on a également proposé la médiation comme moyen alternatif de résolution des conflits », a-t-elle  précisé.

Les violences faites aux femmes recoupent la totalité des violences envers les femmes qu’elles soient physiques, sexuelles, psychologiques ou économiques, qu’elles aient lieu au sein du foyer, dans la rue ou au travail. Elles sont reconnues comme des déterminants majeurs influençant la santé de ces femmes.

« C’est une présentation qui a été riche en connaissances. Je loue l’action des organisateurs qui viennent prendre en compte, les situations des femmes qui sont défavorisées maltraitées. Je souhaiterais qu’il y ait plus de sensibilisation, car beaucoup de femmes n’ont pas ce genre d’information »,  a suggéré, Carmelia Etombet épouse Rebimbyo, participante.

Vincent Ranozinault

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