Sommet de la CEEAC vendredi à Malabo sur le cas du Gabon

La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) organise ce vendredi à Malabo en Guinée Equatoriale un sommet des chefs d’Etat consacré à la situation politique au Gabon suite au coup d’Etat qui a renversé le 30 août dernier le régime d’Ali Bongo après 14 années au pouvoir.

L’information a été révélée par Radio France internationale (RFI). Faustin Archange Touadera, le président centrafricain désigné par la CEEAC comme facilitateur de la situation politique gabonaise a rendu son rapport lundi dernier à son homologue de Guinée Equatoriale, Teodoro Obiang Nguéma.

M. Obiang Nguéma assure la présidence tournante de la CEEAC, poste qu’occupait le Gabon avant le putsch du 30 août.

Au lendemain du renversement du régime d’Ali Bongo, la CEEAC avait immédiatement prononcé des sanctions contre le Gabon. Le siège de l’institution d’intégration régionale a été provisoirement transféré de Libreville à Malabo. Une partie du personnel a déjà déménagé de Libreville. Le Gabon est exclu de certaines activités organisées par l’institution.

L’issue du sommet de Malabo permettra de savoir si le plaidoyer effectué par le président de la Transition gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguéma a porté ses fruits.

Dans toutes les capitales des pays membres de la CEEAC – exceptée Luanda (Angola) -, Oligui Nguema a expliqué pourquoi il a perpétré ce qu’il appelle « coup de la libération ». Il s’est engagé à respecter tous les engagements internationaux du Gabon et à organiser des élections libres et crédibles après la transition dont la durée prévisionnelle est de 2 ans.

Les bailleurs de fonds comme le FMI, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD) ont compris le message des militaires au pouvoir à Libreville. Ils ont réactivé la coopération suspendue.

Oligui Nguéma attend un geste fort de la CEEAC dont les onze Etats membres sont : Angola, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo Brazzaville, Gabon, Guinée équatoriale, République démocratique du Congo (RDC), Rwanda, Sao Tome et Principe et Tchad.

Carl Nsitou

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