Propriété intellectuelle : pourquoi est-il nécessaire de protéger sa création ?

Sensibiliser les femmes  créatrices de contenus, marques, modèles de divers produits, chefs d’entreprises, informaticiens, créateurs de logiciels ou tout autre contenu… sur l’importance de la protection de la propriété intellectuelle a été le but de cette formation gratuite initiée par le cabinet CC-Coach-IN sous le thème «les femmes et la propriété intellectuelle : accélérer le rythme de l’innovation et de la créativité ».

Une thématique inspirée par l’organisation mondiale de la propriété intellectuelle qui, estime que les femmes très engagées dans la création, sont peu nombreuses à utiliser le système de protection de la propriété intellectuelle ce qui n’est pas avantageux pour elles, leurs créations, leurs entreprises. Dans des telles conditions d’ignorance, elles ne rentabilisent pas leurs efforts.

« Pour accélérer l’innovation il faudrait que les femmes soient sensibilisées sur les droits de propriété intellectuelle parce que déjà au départ elles créent, elles innovent et elles sont ingénieuses mais elles n’utilisent pas assez la propriété intellectuelle. A travers la propriété intellectuelle si leurs créations, leurs innovations sont protégées ça va emmener les femmes à plus créer et à accélérer l’innovation », a indiqué le conférencier Florian Simba King.

Le droit à la propriété intellectuelle est une notion qui semble peu ou pas connue de certains de ces jeunes entrepreneurs.

« Plusieurs types de droit régissent le secteur de la propriété intellectuelle : le droit d’auteurs, le droit de brevet, le droit de marque, le droit de dessin industriel, les secrets d’affaires qui protègent les informations confidentielles, les indications géographiques qui protègent un produit issu d’une zone géographique  bien précise ayant des qualités bien précises, des modèles d’utilités … », a expliqué le conférencier.

La protection dépend du type de droit à protéger. Pour les droits d’auteurs (qui relèvent de la création)  par exemple, cela se protège  dès la création de l’œuvre tandis que pour la protection industrielle, dessins, marque une demande doit être enregistrée auprès de l’Organisation gabonaise de la propriété intellectuelle (OGAPI) qui après examens l’envoie à l’Office Régional situé à Yaoundé (OAPI) qui après examen ( vérification de la conformité du dossier) accorde la protection de la création.

Il est important pour chaque créateur de protéger son œuvre, sa création afin d’avoir l’exclusivité d’utilisation de droit et donc empêcher un tiers d’utiliser cette propriété intellectuelle.

« L’en jeu c’est que vous protéger parce qu’il faut rentabiliser vos efforts de créativité et d’innovation. Plus vous innovez dans un produit, cette innovation que vous apportez a un produit dois toujours être protéger » a expliqué le magistrat Florian Simba King

Une étape sur laquelle les créateurs de contenue trainent le pas car le coût est jugé trop élevé pour certains.

« Pour une PME qui démarre à peine, il est difficile de pouvoir s’acquitter des montants tels que 500.000, 1.000.000 de FCFA et c’est ce qui cause problème, c’est ce qui emmène beaucoup de personnes à faire demi-tour, à reculer. Si on proposait des échéances en terme de paiement de tout ce qui relève le de la propriété intellectuelle je crois que tout le monde pouvait aisément procéder de cette façon plus tôt que de ce limiter simplement à la protection du droit commercial de son entreprise »,  a regretté Linda Hernandez entrepreneur dans le digital.

Plus de sensibilisation sur l’importance de sécuriser sa création via le droit à la propriété intellectuelle et un accompagnement de l’État à l’endroit de ces femmes entrepreneurs est attendue.

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