Le pouvoir favorable au dialogue avant les élections législatives

Photo @ archives Gabonactu.com

Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Le ministre d’Etat, ministre de la Communication, Alain Claude Bilie By Nze a indiqué mardi que le gouvernement préfère organise un dialogue inclusif avant les élections législatives prévues avant la fin de ce mois de décembre.

 

 

« Il nous est apparu être de bon sens et de bon aloi de réunir d’abord les conditions du dialogue pour qu’on aille à des élections législatives apaisées », a expliqué M. Bilie By Nze à l’occasion de sa traditionnelle conférence de presse hebdomadaire.

 

Le gouvernement estime que ce schéma suscitera l’engouement des acteurs politiques de participer à ces élections puisque le dialogue aura pour mission de réviser certaines dispositions législatives et réglementaires qui encadre l’organisation des élections dans le pays.

 

« Si les acteurs politiques estiment que ceci n’est pas nécessaire et qu’il faut absolument aller aux élections maintenant, il n’y a aucun problème, la provision budgétaire a été faite, nous sommes encore dans les délais. La loi prévoit deux mois avant ou deux mois après », a-t-il démontré.

 

Bilie By Nze a insisté que le gouvernement « veut un environnement apaisé ». Le ministre reconnait, cependant que « certains », sans les citer, « estiment qu’il est impossible d’organiser un dialogue avec Ali Bongo Ondimba et qu’ils vont organiser leur propre dialogue ».

 

« Le dialogue convoqué par Ali Bongo Ondimba aura le mérite de voir ses résolutions traduites en texte législatifs et réglementaires et donc de rentrer en application tandis que les autres ils pourraient discuter mais on ne sait pas quel en serait l’aboutissement », a-t-il conclu.

 

C’est la galaxie de Jean Ping qui rejette catégoriquement l’offre de dialogue d’Ali Bongo Ondimba dont elle ne reconnait pas la victoire après le scrutin présidentiel du 27 août dernier. Pour Ping et ses partisans, celui qui a remporté ce scrutin. Sa victoire a été volée par Ali Bongo Ondimba via les institutions constitutionnelles comme la Commission nationale électorale autonome et permanente (CENAP) et la Cour constitutionnelle.

 

Martin Safou

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