Maman Dédé conduite à sa dernière demeure ‘’Amane ya egning’’

 
C’est dans le domaine familial situé à Nkoltang dans la province de l’Estuaire que l’artiste chanteuse, créatrice de mode et femme politique, Delphine Assong Nzock Oyeghe, veuve Meyo Bibang, dite « Maman Dédé’’ a été inhumée samedi en présence des membres de ses familles biologiques, artistiques et politiques.
Avant d’être inhumée samedi aux cotés de son époux l’historien Fréderic Meyo Bibang, la veuve Meyo Bibang, dite « Maman Dédé’’ a reçu les hommages de ses proches et de ceux qui l’ont connue et aimée. Représenté par le premier ministre Julien Nkoghe Bekalé, l’exécutif a également rendu hommage à celle qui a su faire bouger les lignes dans divers domaines en son temps.
« Notre chère mère maman Dédé, qui a su, sur cette terre des vivants montrer tous ses talents de mère, d’épouse, de dirigeante, de femme politique et d’artiste de renom, je voudrais dire que le malheur de t’avoir perdue ne nous fera pas oublier le bonheur de t’avoir connue. (…). Maman Dédé, un artiste ne meurt jamais. La Nation gabonaise te sera toujours reconnaissante », a écrit le premier ministre dans le livre d’or.
Mère d’une nombreuse famille, Maman Dédé quitte la terre des vivants à l’âge de 81 ans. Véritable modèle de combattivité féminine en moins d’une décennie, Delphine Assong Nzock Oyeghe a su réunir plusieurs cordes sur son arc. Chanteuse, auteur compositeur ; créatrice de mode, femme politique avec un mandat à l’Assemblée nationale dans les années 80 ; épouse, mère, son empreinte est indélébile au regard des voix qui ne cessent de se lever pour exprimer leurs reconnaissances depuis l’annonce de son décès.
Pour la femme gabonaise, Maman Dédé laisse un héritage sur lequel des générations entières pourront se poser avec fierté afin de ressortir le meilleur d’elles.

Lisa Mboui

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