L’Arboretum de Sibang, une forêt en danger

Pacôme Moubelet Boubeya et d’autres officiels suivant les expliuant du Pr Bourobou @ Gabonactu.com

 
Libreville, 20 mars (Gabonactu.com) – Le Ministre d’Etat en charge de la Forêt, de la Mer et de l’Environnement, Pacôme Moubelet Boubeya flanqué d’une importante délégation de  l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et  certains diplomates accrédités au Gabon, a visité mardi  l’Arboretum de Sibang, une forêt  classée en danger située en plein cœur de Libreville.
 
L’excursion  de l’Arboretum de Sibang (16 hectares), rentre dans le cadre des activités commémorant  la  journée internationale des forêts sous le thème « Forêts et villes durables ».  L’évènement a été organisé en partenariat avec FAO. Riche en biodiversité, mais cette forêt urbaine est victime des pressions humaines.
 
« La forêt de Sibang  devient un refuge des drogués, les maisons d’habitations occupent à certains droits son territoire, sans oublié le fait marquant  qui est celui de voir certains riverains transformés l’arboretum de Sibang en une véritable poubelle à défaut  de toilettes », s’est plaint dans son laïus le professeur Henry Paul Bourobou, directeur général de l’’Institut de pharmacopée et de la médecine traditionnelle (IPHAMETRA). L’IPHAMETRA  est gestionnaire du site en danger.
 
Helter Mutela, représentant résident  de la FAO au Gabon a exhorté  les populations sur la l’impérieuse nécessité de préserver la forêt. « La foret représente un immense ressource de biodiversité au service humanité », a-t-il rappelé.
 
Les forêts produisent le Carbone, élément essentiel contribuant à atténuer les effets de changements climatiques. Selon les statistiques de la FAO, au Gabon,  le taux de déforestation est de 0,01%, parmi les plus bas en Afrique. Mais la vigilance est plus que nécessaire.
 
« Il est donc important de mettre en garde tous ceux qui commettent des actes répréhensibles d’exploitations abusives et de toutes sortes de prélèvements dans nos forêts urbaines au nom du patrimoine culturel qu’il faut préserver à travers des pratiques ancestrales », a averti M. Moubelet Boubeya.
 

Sydney IVEMBI

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