Hydrocarbures :  le gouvernement déterminé à booster les performances de Pizolub et de Sogara

François Mbongo Rafemo Bourdette, le ministre de l’industrie était discuter des questions de croissance économique, de création et de préservation d’emplois auprès des entreprises citoyennes nationales. Ce mardi 13 mars, il était s’entretenir avec l’Administrateur directeur général de Pizolub, Steeve Saurel Legnongo, sur les questions liées à la croissance économique, à l’emploi de cette société locale de plus de 40 ans d’ancienneté est serrée à la gorge suite à des dettes énormes. 

« Cette industrialisation passe par la préservation et la création des emplois. Nous sommes arrivés au chevet de Pizolub qui a quelques difficultés financières, et nous allons mettre tout en œuvre pour sortir de cette situation », précise M. Mbongo Rafemo Bourdette.

Bien qu’à l’horizon 2026 les quelques agents qui sont encore accrochés à cette ‹‹ grande boiteuse ›› voudraient ‹‹ redonner à Pizolub ses lettres de noblesse ››, il reste que cette société nationale de plus de 40 ans de vie est confrontée à la situation des importations des lubrifiants. Impossible pour elle de s’imposer en tenant tête à la panoplie des huiles et lubrifiants étrangers. Avec aujourd’hui une quarantaine d’employés la situation délétère de la société a atteint son paroxysme, au point d’interpeller les plus hautes autorités, qui se penchent sur une sortie de crise pour une relance économique immédiate.

Pour le patron de Pizolub, Steeve Saurel Legnongo, « c’est une question prioritaire pour le gouvernement et une question d’ordre stratégique, qui n’appelle pas à une réponse assez claire à partir du moment ou, les options n’ont pas encore été validées en conseil d’administration ».

Constituant une source de préoccupations pour les plus hautes autorités de la transition, le ministre de l’industrie s’est également rendu à la société gabonaise de raffinage (Sogara) au moment où le pays est engagé dans la relance de celle-ci. Cette préoccupation se base sur la sécurité auprès des marketeurs, des fournisseurs permettant l’acquisition de la matière première, et sa situation financière.

« Il s’agit ici d’apporter notre soutien et d’accompagner la Sogara qui est un symbole fort de notre pays. C’est la première industrie du Gabon et donc il est de notre devoir, de l’accompagner dans son projet de croissance permettant de créer, préserver des emplois et promouvoir l’économie du pays », a expliqué le ministre de l’industrie.

Jean Jacques Rovaria Djodji

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