DNI au Gabon : Il se dégage une forte volonté de supprimer la sous-traitance pour mettre fin à la précarité de l’emploi

Les membres de la sous-commission emploi posant pour la postérité le 18 avril au stade d’Angondjé © Gabonactu.com

Le Commissaire à la Commission Économie et sous-commission Emploi au Dialogue national inclusif (DNI), Sylvain Mayabi Binet, par ailleurs Secrétaire général de l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP), a fait savoir jeudi 18 avril à Angondjé (nord de Libreville)  dans un entretien exclusif à Gabonactu.com, qu’une forte volonté de supprimer la sous-traitance se dégage durant les travaux, pour dit-il,  mettre définitivement fin à la précarité de l’emploi au Gabon.

« Le cri des travailleurs aujourd’hui c’est que la sous-traitance les tient dans une sorte d’esclavagisme. La volonté exprimée par les populations est de supprimer cette sous-traitance de personnel pour que l’employeur qui a besoin de la main-d’œuvre, qu’il s’appelle Total Gabon, Perenco, Assala ou la SEEG, recrute le profile dont il a besoin et qu’il lui donne un contrat et un salaire décents à la mesure de sa grille socioprofessionnelle », a indiqué M. Mayabi Binet.

Les commissaires préconisent à cet effet, la révision du code du travail, inadapté pour l’employabilité, la protection de l’emploi et la préférence nationale.

«  Les gabonais sont employés, mais majoritairement sur la base des contrats de courte durée et des salaires assez bas, pour ne pas dire insignifiants. Il faut mettre un terme à la précarité et l’emploi. S’il y a emploi, il faut le sécuriser, il faut le pérenniser », a-t-il insisté.

Le code du travail, l’emploi et la fonction publique, constituent les trois thématiques débattues en ateliers dans la sous- commission emploi dont les résolutions doivent être entérinées ce jeudi, comme dans toutes les onze (11) autres sous-commissions des trois (3) commissions du dialogue national inclusif.

Camille Boussoughou

13 thoughts on “DNI au Gabon : Il se dégage une forte volonté de supprimer la sous-traitance pour mettre fin à la précarité de l’emploi

  1. Le souhait des gabonais et gabonaise qui sont dans le secteur pétrolier est que : le président de la transition nous établisse un décret , et non un arrêté

  2. Mon expérience professionnelle au sein de l’entreprise Olam m’a montré clairement que l’affaire de sous traitance est vraiment une forme maltraitance aiguë. On se croirait à l’époque des travaux forcés puisqu’en réalité le salaire que l’on perçoit n’est pas proportionnel à l’effort. Vous donnez tout, mais vous récoltez le coup de transport quotidien. Donc vous ne gagnez rien en réalité. Vivement que cette situation accablante s’arrête.

  3. Oui, c’est une très bonne chose. Mais vous avez oublié la sous-traitance d’Olam palmiers and Rubber où c’est pire que de l’esclavage. Aucun salaire de base pour les ouvriers agricoles, une base de 80.000 pour les chefs d’équipes avec des CDD renouvelable de façon indéterminée et donc, pas de CDI. Pas de congés . Certains éléments sont à 6, 7 ans sans congés payés.(Exemple SAPGA, SDIS,etc ici à mouila).

  4. Je soutiens votre thèse mr mais vous avez oublier un point les étrangers qui envahissent nos société nous Gabonais sommes formé mais arrivent pas à trouvé de l’emploi nous somme obligé de nous rabattre dans les sous traitance tel est mon cas j’ai fais l’école mais je suis obligé d’exercer en tant qu’agent de sécurité où je suis payé à 146000f je quitte ma maison à 05h et rentre parfois à 20h tous ça pour rien nous les diplômé ont veux aussi avoir la chance d’exercer et d’avoir un revenu pouvant nous aider à nous réalisé nous aussi on veut avoir la chance de contribué à l’économie de notre pays

  5. Espérons que ces efforts aboutiront à des mesures concrètes pour améliorer les conditions de travail et l’emploi pour les Gabonais.

  6. C’est bien vrai, la majorité des grandes entreprises n’ont déjà que cette politique des sous-traitances, les gabonais souffrent avec ce système sans garantie d’emploi, vivement que les autorités trouvent solutions.

  7. Effectivement la sous traitance est une forme d esclavage le prestataire exploite les gabonais qui travaillent pour lui et se taille la part belle
    Désormais, que les entreprises recrutent directement leurs employés au lieu de passer par les prestataires
    Cela est à l avantage du prestataire et l’ entreprise ,ce genre d emploi ne garantit rien au travailleur et surtout il ne profite pas des avantages de l entreprise
    Plus jamais ça

  8. En réalité le problème ne se trouve par dans la sous-traitance. Elle fait partie des recommandations de gestion des services de l’emploi et en réalité créé plus d’emplois que si ces emplois demeuraient interne a l’entreprise utilisatrice. Le véritable problème se trouve dans le suivi de ces emplois et j’ai envie de dire sur l’application réelle de la réglementation. Il faut savoir quelles sont les propriétaires de ces entreprises et le rôle mafieux qu’ils peuvent jouer pour que cette réglementation ne s’applique effectivement pas. On commence par empêcher les autorités compétentes à faire véritablement leur travail soit en faisant créer des services publics spécifiques sans évidemment leur donner des moyens de travail et quelque fois même les rendre inopérants par délocalisation géographique. L’autre difficulté et qui la conséquence est l’absence de contrôle sur le terrain étroitement corrélée avec le manque de moyens humains et matériels. Par ailleurs la réglementation dans le domaine est mal adaptée car ces secteurs sont très dynamiques et la réglementation est vite devenue obsolète. Alors il faut des services publics qui suivent et qui adaptent. Ces services publics doivent par ailleurs être régulièrement formés pour faire appliquer la réglementation. L’autre problème est enfin là corruption du milieu et a ce niveau le gouvernement doit s’atteler à sanctionner les indélicats et faire en sorte que ces agents publics ne puissent pas demeurer longtemps sur leurs postes.
    Vous auriez compris que la mise a disposition du personnel et le placement constituent une véritable nébuleuse ….

  9. Que cette volonté exprimée ar les Gabonais soit respectée, car ce n’est pas ce qui semble ressortir des décisions de cette sous commission.

    Les sociétés de mise à disposition du personnel doivent être fermées.

    Aussi une réelle rémunération doit être établi selon différents secteurs. A compétences égales Gabonais et expatriés, les salaires doivent être égaux.

    Désormais obligation devait être faite aux employeurs de faire viser tout contrat de travail par les inspecteurs de travail.

  10. Enfin une décision qui va dans le sens de l’amélioration des conditions de travail au Gabon, sauf que beaucoup d’ autres restent encore à être amélioré.

  11. Bonjour !Bravo pour l’ouverture de cet angle. Néanmoins les entreprises privées en particuliers celles qui exercent dans le forage du pétrole tel que Caroil drilling, SMP,PETRO FOR et bien d’autres doivent tenir compte des diplômes des employés ou de grille salariale en milieu petrolier,car il n’y a pas de raison qu’un diplômé est le même salaire qu’un non diplômé encore moins la même catégorie. Aussi les Entreprises mères doivent recruter et former. Moi par exemple j’ai un DTS en électricité industrielle et une bonne expérience professionnelle de 5 ans, j’ai été stagiaire chez Perenco oil and gas Gabon, j’ai tenté de postuler dans les entreprises comme PERENCO, ASSALA ENERGY,BW ENERGY, VAALCO …Mais sans suite et pourtant j’ai des compétences requises.

  12. Bonsoir, nous travailleurs du secteur forêt bois, voulons le changement des conventions collectives de bois sciage et placage du Gabon mais aussi de la Convention des industries du bois du Gabon car elles sont caduques et dépassées. Elles ne cadrent plus avec le mode de vie des gabonais.

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