Serge Maurice Mabiala libéré après 5 mois de prison ferme

Serge Maurice Mabiala 4ème de la gauche vers la droite en compagnie des cadres d’Héritage et modernité le 27 juillet 2015, lors d’une déclaration très critique contre le pouvoir @ Gabonactu.com

 

Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Serge Maurice Mabiala, ancien directeur de cabinet adjoint du chef de l’État gabonais, Ali Bongo Ondimba, détenu à la prison centrale de Libreville depuis 5 mois, a été libéré dans la nuit de lundi à mardi, a annoncé Radio Gabon.
M. Mabiala était accusé d’avoir détourné 2 milliards de FCFA dans le cadre d’un redressement judiciaire à l’époque où il était directeur des grandes entreprises à la Direction générale des impôts (DGI). Une accusation jugée fallacieuse par son conseil qui parlait d’un dossier vide.
Même son de cloche du côté d’Héritage et Modernité, un courant frondeur au sein du parti au pouvoir dont il est un membre influent. Ces chefs de file, les députés, Alexandre Barro Chambrier, Michel Menga, Michel Mboumi et bien d’autres évoquaient plutôt une détention politique de ce membre du bureau politique du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir).

Les membres de famille de Serge Maurice Mabiala, ceux  d’Héritage et Modernité ainsi que leurs sympathisants au terme de la conférence de presse le 16 janvier 2016 à Libreville @ Gabonactu.com
Les membres de la famille de Serge Maurice Mabiala, ceux d’Héritage et Modernité ainsi que leurs sympathisants au terme de la conférence de presse demandant la grâce présidentielle le 16 janvier 2016 à Libreville @ Gabonactu.com

 

 

Le 16 janvier dernier Héritage et Modernité avait dans une déclaration interpelé le président Ali Bongo Ondimba de gracier Serge Maurice Mabiala pour, disait-il, garantir la paix sociale qui se détériore progressivement dans le pays.
L’ancien directeur de cabinet adjoint d’Ali Bongo Ondimba avait été interpellé par la Direction générale des recherches (DGR) le 17 septembre 2015 à 5 heures du matin à son domicile sous l’ordre du parquet de Libreville. Les jours suivants, Alexandre Barro Chambrier avait dénoncé le caractère cavalier de cette arrestation qui selon s’était déroulée sans mandat de dépôt ou mandat d’amener.

 

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