Le retour triomphal de l’ex détenu Etienne Ngoubou a provoqué un trouble à l’ordre public (police)

Etienne Dieudonné Ngoubou à Mayumba @ Facebook

Libreville, 10 octobre (Gabonactu.com) – Le retour triomphal le 5 octobre dernier à Mayumba (sud du Gabon) de l’ex détenu, l’ancien ministre du Pétrole, Etienne Dieudonné Ngoubou, a provoqué « un trouble à l’ordre public », selon un rapport de police cité par un membre de la famille.
 
« La police mentionne que l’accueil réservé à notre frère a provoqué un trouble à l’ordre public », a déclaré à Gabonactu.com le membre de la famille qui a requit l’anonymat.
 
« On ne pouvait pas faire autrement, Ngoubou est un homme politique très populaire à Mayumba. Les gens sont arrivés spontanément voir, applaudir et même toucher leur fils », a poursuivi la source.
 
Pauline Ngoubou, actuelle Directrice générale de l’Office pharmaceutique national (OPN) serait directement accusée d’être l’actrice principale de cette mise en scène. Elle séjournait, en effet, dans la ville au moment de l’arrivée de son frère.
 
« Ca se dit mais ce n’est pas moi. Ce sont les populations elles mêmes qui, informées sont arrivées de partout. Personne ne pouvait les chasser », a confié Pauline Ngoubou à un journaliste de Gabonactu.com
 
Médecin, Pauline Ngoubou, soulagée de voir son frère retrouver la liberté n’a pas du tout regretté l’accueil réservé à celui-ci, de surcroît à la veille des élections législatives et locales du 6 octobre dernier.
 
Ex puissant ministre du Pétrole, Etienne Dieudonné Ngoubou était l’une des figures de proue du régime d’Ali Bongo Ondimba durant son premier septennat (2009-2016). Il a été interpellé à Libreville, le 12 janvier 2017 dans le cadre de l’opération « Mamba ».
L’ancien ministre est accusé détournement des deniers publics chiffrés à plus de 5 milliards de FCFA. Il a été présenté devant la barre le 30 août dernier. Ses avocats avaient demandé une liberté provisoire, le dossier de leur client étant envoyé à la Cour de cassation.
 
L’ex ministre aurait payé 50 millions de FCFA pour sa libération à titre provisoire. Il ne s’est pas encore exprimé publiquement.

Antoine Relaxe

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