Qu’est devenu le citoyen Roland Désiré Aba’a Minko ?

Roland Désiré Aba’a Minko et son Secrétaire général durant la campagne pour la présidentielle de 2016 @ archives Gabonactu.com

Libreville, 4 janvier (Gabonactu.com) – Quasiment plus personne ne parle de l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016, Roland Désiré Aba’a Minko, soutient de Jean Ping envoyé en prison après avoir tenté un coup de force fantaisiste.
 
Leader politique gabonais le plus anti-français, Ab’a Minko est rentré dans l’histoire le 16 juin 2016 lorsqu’il a planifié une attaque simultanée dans plusieurs médias avec des bombes factices pour diffuser un message préenregistré dans lequel il demandait au président Ali Bongo Ondimba de quitter le pouvoir dans un délai de 72 heures.
Le commando agissant pour son compte a pris d’assaut entre 10 heures et heures trois médias gabonais (TV+, Africa N°1 et Kanal 7) pour imposer la diffusion du message vidéo intitulé « la révolution du peuple ».
Seul TV+ diffusera le message en partie avant que la direction de la chaîne n’interrompt son signal, ses studios étant pris en otage.
 
Roland Désiré Ab’a Minko lui-même a tenté de se rendre à l’ambassade de France pour remettre un message au nouveau président français Emmanuel Macron l’invitant à dégager Ali Bongo du pouvoir. Il est éconduit. Il se dirige alors au bureau de la représentation locale de l’Union européenne prétextant qu’il déclenchera une bombe dont il est porteur si le refuge lui est refusé.
 
Le GIGN gabonais l’interpelle et la justice le jette en prison. Jean Ping qui revendique son pouvoir volé, selon lui par Ali Bongo, décline sa responsabilité. Le pouvoir l’accuse d’être à l’origine à cause de « son discours de haine ».
 
Depuis juin, plus personne ne parle du cas Aba’a Minko. Pas même sa famille biologique. Il ne reste de lui que des rumeurs. D’aucun affirment que pour avoir fait échouer le plan B planifié par le camp de Jean Ping le citoyen Aba’a Minko aurait été sortie clandestine du territoire par le pouvoir pour un séjour doré au Maroc ou dans d’autres pays arabes aux frais du contribuable.

Carl Nsitou

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