La production du poisson salé, un exemple de l’entreprenariat féminin

Le maître formateur montrant le processus de fabrication du poisson salé @ BB

 
 
Libreville, 29 avril (Gabonactu.com) –La présidente de  l’Association solidarité internationale des femmes (ASIF), Victoire Lasseni Duboz  a lancé samedi à Libreville une session de formation dédiée aux femmes  pour la production de poissons  salés, un aliment très prisé qui pourrait contribuer fortement à l’autonomisation de celles-ci.
 
À l’Arche de l’alliance, siège de son ONG qui a pour devise : « amour, solidarité et autonomisation », un maître formateur a montré aux apprenantes des techniques liées à la fabrication de poissons salés.  Des mécanismes simples mais efficaces pour devenir un entrepreneur.

Le processus de fabrication du yaourt et de la pâtisserie @ BB

« Le poisson salé  très prisé mais on l’achète cher (6000 le kg). Quand la femme l’apprendra à le faire seule,  c’est sera une économie pour elle. Elle pourrait le faire pour elle-même, elle pourrait le faire pour le voisinage, elle pourrait le faire aussi à grande échelle », a expliqué Mme Lasseni Duboz, promotrice de ladite initiative, incitant les femmes formées à se constituer en groupe de coopérative  pour faire de la production du poisson salé, une grande  activité économique.
 
Outre la formation sur le poisson salé, les femmes ont également appris à fabriquer  des yaourts et de la pâtisserie.   Des « savoir-faire » pour une réelle autonomisation de la femme gabonaise, considérée à tort ou à raison comme  une véritable paresseuse.
 
« C’est pour apprendre à la femme de ne pas être totalement consommatrice mais à produire maintenant », a-t-elle soutenu.
 

Sydney IVEMBI

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