La nouvelle permanence politique du candidat indépendant Abel Mmbombé Nzondou @ Gabonactu.com
Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Abel Mbombé Nzondou (AMN), candidat indépendant à l’élection présidentielle d’août 2016 a inauguré dimanche sa permanence politique, une sorte de Quartier général (DG) dont la principale mission sera de développer les idées de ce candidat qui prône la rupture et le renouvellement de la classe politique gabonaise.
La permanence du candidat AMN est située au quartier « Camp de Gaulle » dans le 1er arrondissement de Libreville. « C’est un espace de la communion, de réflexion pour changer le paradigme », a déclaré Judicaël Ngouamassaga, directeur de campagne du candidat Mbombé Nzondou.
Après le dévoilement de son QG, le candidat indépendant a présenté les grandes lignes de son projet de société baptisé : « Ma vision pour le Gabon ». Le programme se résume essentiellement sur « l’Amour et l’intelligence » pour concrétiser le bienêtre du peuple gabonais. « Un Gabonais, un emploi », constitue le crédo d’Abel Mombé Nzondou qui ambitionne d’endiguer le chômage surtout des jeunes oscillant autour de 30%.
Pour ce jeune (46 ans) candidat, agent municipal à la commune de Libreville les gouvernements qui se sont succédés ces cinq dernières décennies ont privilégié la « paresse plut que le travail, la gabegie plutôt que l’ordre, l’égocentrisme plutôt que le partage, le mensonge plutôt que la vérité, la haine plutôt que l’amour, (…) et les ténèbres plus que la lumière ». L’homme politique a dénoncé également l’injustice, les crimes et les abominations de toute sorte, entre autres vices qui selon lui n’ont pas favorisé jusqu’ici le développement du pays.
Abel Mbombé Nzondou est un ancien militant du Centre de libéraux réformateurs (CLR), un parti de la majorité présidentielle. Il avait été exclu en juillet 2015 après qu’il ait déclaré sa candidature. Le président du CLR, Jean Boniface Assélé, par ailleurs oncle de l’actuel chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba avait considéré cet acte comme un manquement notoire grave à la discipline du parti.
Camille Bousoughou
