Préservation de l’environnement : la Malaisie veut s’inspirer du Gabon pour produire l’huile de palme propre

L’une des plantations d’Olam palm Gabon © DR

Libreville, 25 janvier (Gabonactu.com) – Accusée par l’Union européenne (UE) de non-respect à la préservation de l’environnement, la Malaise, pays leader dans la production d’huile  de palme dans le monde, s’inscrit dorénavant selon le « National Geographic », dans le développement durable en s’inspirant des mesures novatrices y relatives prises par le Gabon, pays producteur également d’huile de palme à travers le groupe agroindustrielle Olam.
Selon le National Geographic dans son édition datant de décembre 2018, pour mettre en branle son plan du développement durable, le gouvernement malaisien devra élaborer en premier lieu « un plan national d’utilisation des sols à l’instar du Gabon ».
Pour le magazine environnemental, le Gabon est un pays qui « cultive le palmier à huile à une échelle commerciale, sans toutefois causer les dommages environnementaux que subit actuellement l’Asie du Sud-Est ».
Dans son plan national d’aménagement du territoire, le Gabon s’emploie à maintenir un équilibre entre palmier à huile, agriculture et préservation de la forêt. Avec plus de 76% du territoire recouvert de forêts, l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), bras séculier du pays en la matière, a supervisé la cartographie de la terre et de la vie sauvage du pays, afin de déterminer les zones à développer pour l’agriculture.
L’Etat a accordé plusieurs concessions de palmier à huile à Olam palm Gabon, une filiale locale de l’entreprise agro-alimentaire Olam internationale, basée à Singapour.
La première à Awala a une superficie de 20 234 ha. C’est une forêt secondaire, où l’exploitation forestière est une pratique antérieure. Un tiers est cultivé avec du palmier à huile, l’autre tiers est conservé sous forme d’un bloc de forêt et le reste, en petites parcelles. D’autres sur des pentes abruptes.
La seconde palmeraie de 45 000 ha est localisée à Mouila (sud du pays). Plus de 50% de la superficie plantée, est située dans une savane couverte de prairie. Cela aux fins d’éviter la déforestation d’une superficie globale de 100 000 ha de forêt disponible.
La coopération étroite entre Olam et l’ANPN garantit que les projets d’huile de palme au bon endroit, avec la bonne gestion, peuvent préserver les forêts primaires et augmenter la production alimentaire du Gabon. Fait intéressant, la plantation de Mouila pourrait faire partie d’un nouveau parc national.
Pour certains malaisiens, la culture du palmier à huile peut prospérer dans les jungles secondaires et les prairies. Il faut donc s’inspirer du modèle gabonais.

Antoine Relaxe

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