Pénurie de nourriture à Libreville

Petit marché des fruits et légumes sur la route Bifoun – Lambaréné © Gabonactu.com

Dur dur pour le panier de la ménagère à Libreville, plusieurs fruits et légumes deviennent très rares et quand ils existent, le prix a flambé ou les quantités sont considérablement réduites, selon un constat établi par un reporter de Gabonactu.com

Quasiment dans tous les marchés de la capitale, l’oignon, le manioc, la banane, la tomate, le chou bref les fruits et légumes manquent. Les vendeuses sont sur les nerfs. Les clients aussi.

A l’origine de la pénurie, les très nombreux contrôles policiers et douaniers sans oublier la gendarmerie effectués sur la route nationale d’où viennent ces aliments.

Jeudi matin Radio Gabon (média d’Etat) a rapporté que les commerçantes de Bitam sont entrées en grève pour dénoncer les multiplications des points de contrôle entre Meyo kyé et Bitam. Ces femmes ont dénombré sur un trajet de moins de 100 km quelques 31 postes de contrôle érigés par la douane, la police et la gendarmerie.

C’est un secret de polichinelle, ces postes sont en réalité des points officieux de racket où les transporteurs sont contraints, malgré eux de glisser, un bakchich pour être autorisés de poursuivre le chemin.

Ces mêmes contrôles aussi s’étendent dans la capitale. Les policiers et gendarmes ne laissent jamais passer un véhicule transportant des produits de la campagne. Les conducteurs sont généralement sommés de s’arrêter d’un ton impératif.

En fin de course, c’est le consommateur final qui paye le prix. Les commerçants répercutent tous les frais payés durant le trajet sur le consommateur. Ce qui explique en partie la vie chère dans la capitale.

Daniel Etienne

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