Ouverture de la 5ème Session ordinaire du Conseil des Ministres du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Afrique Centrale(COPAX)

Une vue des ministres présents à la rencontre de Libreville @ CEEAC

Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – 48 heures après la clôture des travaux de la 19èmeRéunion de la Commission de Défense et de Sécurité (CDS), le tour est revenu aux Ministres du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Afrique Centrale(COPAX) de tenir les assises de leur 5ème Session Ordinaire.

Deux allocutions ont été prononcées au cours de la cérémonie solennelle d’ouverture : celle du Secrétaire général de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale(CEEAC), l’ambassadeur Ahmad Allam-mi et le discours d’ouverture du Ministre gabonais des Affaires Etrangères, de la Coopération, de la Francophonie et de l’Intégration Régionale, chargé des gabonais de l’étranger, son Excellence Noël Nelson Messsone.

Au menu de la rencontre, la situation politique et sécuritaire en Afrique Centrale et la recherche et la consolidation de la paix dans l’espace communautaire. D’entrée de jeu, le Secrétaire général de la CEEAC s’est réjoui de la détermination dont les  pays de la région d’Afrique Centrale ont toujours fait montre en vue d’apporter des solutions à toutes ces crises. « La situation sécuritaire du moment nous met une fois de plus à l’épreuve… A cet égard le Président en exercice de la CEEAC, de concert avec ses Pairs, a convoqué les présentes assises pour un examen approfondi de toutes les questions sécuritaires qui constituent des menaces à la paix et à la stabilité de la sous-région. », a tenu à préciser l’ambassadeur Allam-mi.

Abordant le dossier relatif à la Réforme institutionnelle en cours, le Secrétaire général s’est félicité de la cadence à laquelle le processus est conduit par le Comité Technique des Experts des Etats membres et le Secrétariat général, conformément aux conclusions du Conseil des Ministres du mois d’avril 2017.

Une vue de la salle des travaux @ CEEAC

 « le processus de la réforme institutionnelle est en très bonne voie et pourrait ainsi s’achever au cours de l’année 2019…Dans cette perspective, je me félicite de la récente Déclaration du Comité Consultatif Permanent des Nations Unies sur les Questions de paix et de sécurité en Afrique centrale (UNSAC), tenue en décembre 2017 à Kigali, qui a souligné l’importance du COPAX et a affirmé son plein soutien à sa réforme comme faisant partie intégrante de la réforme institutionnelle globale de la CEEAC et en harmonie avec l’Architecture de Paix et de Sécurité de l’Afrique (APSA). »

S’agissant de la synergie amorcée en 2013 avec la CEDEAO dans la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram, le Secrétaire général de la CEEAC  a appelé les Ministres à intercéder auprès des Chefs d’Etat afin de mener un plaidoyer en faveur de la tenue du sommet conjoint CEEAC-CEDEAO.  

En vue d’accroitre la la coopération sécuritaire entre les Etats membres et de renforcer les capacités de nos Etats et celles de la FOMAC et du MARAC face à l’émergence des problèmes d’insécurité transfrontalière de tous ordres, l’ambassadeur Allam-mi a rappelé la proposition de la Commission de Défense et de Sécurité du COPAX de consacrer le prochain cycle d’entraînement de la FOMAC à la problématique des triangles d’insécurité dans la sous-région.

A propos  de la Stratégie de sécurisation des intérêts vitaux en mer des Etats membres de la CEEAC du Golfe de Guinée, le Secrétaire général de la CEEAC a déclaré qu’en  synergie avec la CEDEAO et la Commission de Golfe de Guinée (CGG), une Stratégie Interrégionale a pu voir le jour et être concrétisée par la création du Centre Interrégional de Coordination (CIC) basé à Yaoundé au Cameroun.

Le Secrétariat général de la CEEAC, a-t-il renchérit, travaille présentement pour finaliser cette architecture de sécurisation des intérêts vitaux en mer avec l’activation projetée du Centre Multinational de Coordination de la Zone A., a-t-il conclut avant d’aborder l’épineuse question des difficultés de trésorerie du Secrétariat général de la CEEAC causées par le non paiement des contributions par la quasi-totalité des Etats membres et la non application de la Contribution Communautaire d’intégration dont le cumul des arriérés s’élève actuellement à 92 milliards de FCA.

L’ambassadeur Allam-mi a salué l’aboutissement heureux des cycles électoraux conduits en 2017 en République d’Angola et en République du Rwanda et formulé le vœu de voir les élections prévues cette année au Cameroun, en RDC, au Gabon et au Tchad, connaître un aboutissement tout aussi heureux.

De même, il a  félicité les Etats membres de la Communauté qui ont été élus aux différentes instances de l’Union africaine et des Nations Unies, le cas de la Guinée Equatoriale au Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Source : CEEAC

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error

Vous aimez l'article? Merci de le partager.