Oui au dialogue mais pour réviser les accords entre la France et le Gabon (Roland Désiré Aba’a Minko)

Roland Désiré Aba’a Minko réclame la révision des accords  entre la France et le Gabon  pour donner une  indépendance réelle au Gabon@ Gabonactu.com.

 

Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Roland Désiré Aba’a Minka, un des candidats à la présidentielle du 27 août 2016 ayant rallié Jean Ping à la veille du scrutin, a accepté samedi dans une conférence de presse le dialogue national inclusif et sans tabou proposé par le président Ali Bongo Ondimba mais, à son avis, pour réviser les accords entre la France et le Gabon.

 

 

 

« Je dis oui au dialogue pour aller négocier les accords France/Afrique », a déclaré M. Aba’a Minko, indiquant que ces accords sont à l’origine des crises post-électorales récurrentes que connait le pays depuis 1960.

 

 

 

Pour Désiré Aba’a Minka, un des quatre candidats qui avait rallié l’opposant Jean Ping, arrivé 2ème (47,24%) derrière le président sortant Ali Bongo Ondimba (50,66 %), les accords France/ Afrique signés en août 1960 entre la France et le président Léon Mba   « définissent clairement que c’est la France qui gère le Gabon  (…),  que le Président de la République n’est que le représentant de l’autorité française. ».       

 

Un extrait des accords signés en août 1960 entre le Gabon et la France @ Gabonactu.com
Un extrait des accords signés en août 1960 entre le Gabon et la France @ Gabonactu.com

 

Ces accords  décriés sont malheureusement devenus des lois dans les deux Etats, explique l’opposant. Au Gabon, il s’agit des lois 51/60 et 52/60 du 17 août 1960. Pour la France c’est la loi   N°60-12/26 du 22  novembre 1960.

 

 

 

« Ces lois tant qu’elles ne sont pas modifiées, tant qu’elles ne sont pas  révisées nous vivrons de manière continue  les événements qui ont endeuillés et qui ont détruit les biens de nos compatriotes », a-t-il soutenu.

 

 

 

D’après l’ancien candidat à la présidentielle, les mêmes accords transformés en lois dans la constitution France en son article 86 dispose que « seul le président élu  de la République gabonaise peut solliciter la modification de ces accords ». D’où sa motivation, dit-il, à participer  au dialogue envisagé par Ali Bongo Ondimba.

 

Le Notable

 

 

 

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