Morceau choisi des petites flèches de Léon Paul Ngoulakia

 

 

Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – La rédaction de Gabonactu.com publie une compilation de petites phrases parfois assassines prononcées vendredi à Libreville par Léon Paul Ngoulakia contre le pouvoir de son cousin, Ali Bongo Ondimba.

 

Les intimidations de toutes sortes en vers ma famille et moi-même n’ébranleront en rien mes convictions, ni ma détermination. Bien au contraire. Je suis animé par la volonté de participer à une œuvre de salut national.

 

Le PDG (Parti démocratique gabonais) est miné par la multiplicité des pôles de décision. L’absence de concertation entre la base et les instances dirigeantes. La promotion inappropriée de certaines personnes à des postes de responsabilité dont le militantisme n’a jamais été avéré.

 

Le citoyen que je suis regrette d’avoir apporté son soutien à un choix qui aujourd’hui a plongé les gabonais dans un scepticisme, une incompréhension et un pessimisme qui n’augurent pas des lendemains meilleurs.

 

Cette part de responsabilité, je l’assume du fond de mon cœur. Oui, j’ai vraiment cru en l’avenir en confiance. Mais hélas ! L’enchantement fait place à la désillusion. Un proverbe altogovéen dit que « lorsque vous donnez l’enclume à des enfants, ils cassent des noix ».

 

Frères du Haut Ogooué, il faut vaincre la peur, a lancé Léon Paul Ngoulakia @ Gabonactu.com
Frères du Haut Ogooué, il faut vaincre la peur, a lancé Léon Paul Ngoulakia @ Gabonactu.com

Nous découvrons un pouvoir qui menace plus qu’il ne protège son peuple. Un pouvoir qui refuse la contradiction d’idées. Un pouvoir qui impose un climat de suspicion et d’intimidation. Un pouvoir qui organise des fuites des capitaux à son profit. Un pouvoir qui créé une justice arbitraire. En fin, un pouvoir qui a détruit, l’étique, la moralité, la responsabilité et le sens du devoir.

 

Le Haut Ogooué n’est pas une province entièrement à part. Mais une province à part entière du Gabon.

 

J’aurai pu rester dans un petit coin, bénéficier de mes privilèges de, soit disant, grand frère du Président. Non. La gravité de la situation dans notre pays m’a invité à une rupture qualitative.

 

Aimez votre pays, transcendez la peur pour confirmer l’indivisibilité de la nation chère à nos pères fondateurs.

 

J’aime mon pays. Je me considère comme un patriote républicain.

 

Une vue de l'assistance venue écouter Ngoulakia @ Gabonactu.com
Une vue de l’assistance venue écouter Ngoulakia @ Gabonactu.com

Au Gabon, l’absence d’écoute est une mode. Les scandales sont permanents. La substitution des prérogatives du chef de l’Etat par des individus sortis de nulle part… L’amateurisme permanent alors que le pays regorge des hommes et des femmes bien formés. La destruction de plusieurs vestiges de notre histoire. Le gaspillage et la piraterie financière. La violation quasi quotidienne de la constitution.

 

Le portrait du Gabon que je viens de brosser n’est pas une fatalité. On peut le changer.

 

Ne dites plus « on va encore faire comment ». Dit « on va faire autrement ». Le président Léon Mba disait « Gabon d’abord ». Omar Bongo disait « Le Gabon rénové » et moi je dis « Gabon toujours ».

 

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