L’UOB en grève le 25 novembre si les salaires des enseignants « putschistes » ne sont pas rétablis

Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Le Syndicat des enseignants et chercheurs du Gabon (SNEC) réunis en assemblée générale récemment a décidé de paralyser l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville si les salaires de ses membres suspendu depuis 4 ans pour avoir accepté de participer dans le gouvernement parallèle monté en 2011 par l’opposant André Mba Obame ne sont pas rétablis.

« Le 25 novembre prochain c’est le dernier délai », a martelé Jean Rémy Yama, président du SNEC à la sortie de cette assemblée générale.

Le SNEC se dit solidaire de ses membres dont les salaires sont coupés sans réel justification. « Malgré cet état de fait, les enseignants concernés continuent de donner leurs cours à l’UOB », a soutenu M. Yama.

La sanction contre ces enseignants qui seraient au nombre de quatre remonte au 25 janvier 2011. L’opposant gabonais André Mba Obame, qui conteste l’élection d’Ali Bongo à la tête du Gabon en 2009, s’est autoproclamé président de la République et forme un gouvernement parallèle.

Le désormais président se refugie avec son gouvernement au siège du PNUD à Libreville où ils resteront 3 mois durant. La réaction du gouvernement d’Ali Bongo Ondimba est immédiate et foudroyante. L’Union nationale, le parti de Mba Obame est dissout. Tous ses ministres sont convoqués au B2 (contre ingérence) y compris son président.

Depuis lors tous les fonctionnaires membres de ce gouvernement dit illégal voient leur salaire suspendu. Mba Obame, malade quittera le pays pour des soins en Afrique du sud puis une convalescence en France avant un retour au bercail en août 2012. Toujours malade, il retourne se soigner dans un pays tenu secret par son entourage craignant des esprits maléfiques.

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