L’Union nationale frappée d’une interdiction des medias publics pendant 3 mois

Photo@DR

Libreville, 24 novembre (Gabonactu.com) – La Haute autorité de la communication (HAC) réunie en séance plénière ordinaire mercredi dernier a décidé d’interdire pour 3 mois, le passage dans les médias publics gabonais, de l’Union nationale, par conséquent, de son président Zacharie Myboto et des autres instances pour avoir rejeté la convocation de celle-ci, la semaine dernière.  
La décision prise est, selon la HAC, en application des dispositions de l’article 50 de l’ordonnance N°00000010/PR/2018 du 23 février 2018.
La HAC rappelle que « le 13 novembre dernier, l’Union nationale, parti politique, a publié et fait diffuser sur les antennes de Rfi, un communiqué de presse relatif à l’état de santé du président de la R2publique où, sans retenue, elle constate ainsi, pour le condamner, qu’un groupe de personnes au sein de la présidence de la République, a choisi l’évitement, la dissimulation et même le mensonge d’Etat… »
Le contenu de ce communiqué constitue, pour la HAC, un abus à la liberté d’expression prévue par l’article 47 ci-haut citée.
Convoquée la semaine passée pour être entendue, l’Union nationale a réagi, à travers la plume de son secrétaire exécutif adjoint chargé des questions politiques et des élections, Paul Marie Gondjout : « Nous n’avons pas connaissance de rapports hiérarchiques ou d’administration entre les partis politiques et la HAC qui donneraient à cette dernière autorité pour convoquer le président d’un parti politique », a écrit Paul Marie Gondjout.
En quelques mois d’existence, la HAC traine déjà la réputation de « Père Fouettard », selon la plupart des médias qui ont été « chicotés » par l’institution, tout en précisant qu’elle fait pire que son ancêtre, l’ex-Conseil national de la Communication (CNC).

Précieux Koumba

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