L’auteur de l’essai « l’Or jeune, plaidoyer pour la jeunesse gabonaise », Laccruche Alihanga présentant son œuvre le 7 juillet 2016 à Libreville @ Gabonactu.com
Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Le président de l’Association des jeunes émergents volontaires (AJEV), Brice Laccruche Alihanga a commis un livre intitulé : « L’Or jeune, plaidoyer pour la jeunesse gabonaise », un essai qui propose plusieurs mesures pragmatiques pour promouvoir l’employabilité des jeunes gabonais confrontés à des problèmes de formation et de chômage.
L’ouvrage de 120 pages est le résultat d’un travail de terrain de plusieurs mois pour son auteur. Le livre subdivisé en 10 chapitres fait un constat peu reluisant de la condition de la jeunesse gabonaise. Pour sortir de cette déliquescence, M. Laccruche Alihanga, soutien inconditionnel de la politique du développement impulsée par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, propose quelques pistes de solutions.
Parmi les propositions, il y a la mise en place d’une institution formalisée dédiée exclusivement à la jeunesse. Une institution pour s’occuper des jeunes à commencer depuis la classe de primaire jusqu’à la fin du cursus. Une allocation baptisée : « Allocation pour la recherche du premier emploi (ARPE)» est également proposée.
« Les bourses seront prorogées 4 mois après la fin des études pour permettre aux jeunes de pouvoir tenir et subvenir à leurs besoins le temps pour eux de trouver un premier emploi », a indiqué le président de l’AJEV dans une conférence de presse tenue jeudi à Libreville. Dans son approche, l’auteur met en exergue, des partenariats entre l’État et les entreprises qui devaient davantage s’impliquer dans la formation des jeunes gabonais.
L’ouvrage défend la thèse de « l’Égalité des chances » prônée par le numéro un gabonais pour mettre fin à certains privilèges indus qui laissent au carreau le gros des citoyens. Pour Laccruche Alihanga, « il faut faire quelque chose pour éviter des situations difficiles pour notre jeunesse ».
L’Or jeune, plaidoyer pour la jeunesse gabonaise est une autoproduction. Il est édité à 5000 exemplaires et vendu à 5000 FCFA. L’argent généré par le livre sera investi dans des actions en faveur des jeunes, indique-t-on.
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