La longue grève qui peine à délocaliser le ministère des affaires étrangères du bâtiment truffé d’amiante

Bâtiment du ministère des affaires serait rempli de l’amiante, source de plusieurs  maladies agents @ Gabonactu.com

 
Libreville, 18 avril (Gabonactu.com) – Le président du Syndicat des agents des affaires étrangères (SAAE), Ghislain Boukandji,  en grève depuis près de 4 mois déplore le mutisme du gouvernement  qui rechigne dit-il à délocaliser  le ministère des affaires étrangères  de l’actuel bâtiment truffé du dangereux  produit toxique appelé : « amiante ».
 
Lassé du mutisme de la tutelle qui n’arrive pas à donner une suite favorable  à leurs points de revendications depuis près de 4 mois de grève,  le syndicaliste Ghislain Boukandji n’a pas été diplomate avec le gouvernement qu’il traite de « criminel » pour sa posture à maintenir le  ministère des affaires étrangères dans l’actuel bâtiment qui serait selon lui  rempli d’amiante.

Le président du SAAE, Ghislain Boukandji lors de l’entretien à Libreville le 18 avril @ Gabonactu.com

Il réclame comme points préalables la délocalisation du ministère et le paiement urgent de la Prime de servitude diplomatique  (PSD) suspendue depuis 2014 pour se faire soigner des éventuelles maladies contractées à cause de l’amiante.
 
« Ce bâtiment nous a rendu tous malade, il faut le paiement urgent de cette prime pour que les agents  aillent d’abord faire des examens médicaux, parce que  je vous dis, il ne se passe plus deux semaines sans que un de nos collègues puisse tomber », a déclaré mercredi dans un entretien exclusif à Gabonactu.com M. Boukandji.
 
Comme lui, Ghislain Boukandji a indiqué que plusieurs de ses collègues, les  secrétaires généraux et directeurs généraux, ont été déjà victimes des malaises inexplicables.
 
« Il se dégage une chaleur vraiment suffocante dans ce bâtiment et une expertise avait été faite, elle prouve qu’effectivement ce bâtiment a de l’amiante,  donc ces agents logiquement ne devraient plus rester dans ce bâtiment », a-t-il fait savoir.
 
Les négociations avec la tutelle  piétinent toujours.

Sydney IVEMBI

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error

Vous aimez l'article? Merci de le partager.