Les MSTGV conditionne la trêve sociale et entame une détente syndicale

 
Réuni en assemblée générale le 16 janvier, le mouvement social des travailleurs gabonais vaillants (MSTGV) a annoncé plusieurs préalables à la signature de trêve sociale de trois ans, sollicitée par le gouvernement au terme du Forum de la Fonction publique.
Si elle a pris une part active au Forum de la Fonction publique, le mouvement social des travailleurs gabonais vaillants (MSTGV) n’entend pas signer une trêve sociale avec le gouvernement avant d’obtenir une réponse concrète à certaines attentes relatives au bien-être de l’agent public. En tête de listes de ces préalables, la régularisation des situations administratives des agents en attente depuis plusieurs années pour la plupart.
« Personne ne peut aller signer la trêve sociale si on sait que les postes budgétaires n’ont pas été donnés à tous ceux-là qui ont été formés dans les écoles nationales. Personne ne pourra signer la trêve sociale si on sait que la pension retraite n’a pas été arrimée », a lancé Pierre Mintsa, porte-parole du MSTGV.
Pour coller à cette démarche, les agents publics au piquet de grève depuis le plusieurs semaines ont décidé d’entamer une détente syndicale afin d’emmener le gouvernement à réagir.  « La détente syndicale veut dire que nous ne levons pas la grève, nous allons nous retrouver ici à la fonction publique le 31 janvier 2020 », a expliqué M. Mintsa.
La trêve sociale a été sollicitée par le Premier ministre Julien Nkoghe Bekalé au terme du Forum de la Fonction publique qui s’est tenu du 8 au 10 janvier. Selon le gouvernement cette période devrait être mise à profit pour se concentrer sur les actions à mettre en œuvre dans le cadre de l’opérationnalisation des recommandations contenues dans le rapport élaboré à l’issue des assises.

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