L’élection de 2 représentants de la presse à la HAC créée la « bousculade »

Timothée Memey, journaliste et écrivain est l’un des plus âgés des candidats déclarés @ Gabonactu.com

Libreville, 4 juin (Gabonactu.com) – L’élection de deux représentants de la presse au sein de la Haute autorité de la communication (HAC), organe qui régulera désormais le secteur de la communication au Gabon créée la « bousculade » entre potentiels candidats et leurs électeurs.
 
Les hostilités ont été lancées depuis la diffusion en fin de semaine dernière par le ministère de la Communication d’un communiqué invitant les journalistes intéressés à déposer leurs candidatures entre lundi et mardi prochain pour l’élection qui aura lieu le mercredi 6 mai 2018 à partir de 10 heures dans l’auditorium de la maison Georges Rawiri, siège de la Radio et la Télévision nationale.
 
Quelques candidats sont déjà en campagne. Dans le secteur public, Félicienne Gnagono Ndong très active dans la vie associative bat campagne dans la maison Georges Rawiri et auprès de l’Agence gabonaise de presse. Journaliste à l’ancienne RTG2, Félicienne est portée par l’Association des professionnelles africaines de la communication (APAC, section Gabon). Raïssa Laure Medza, présidente d’une association corporatiste ne dissimule pas son activiste en faveur de sa collègue pour laquelle elle agit comme une directrice de campagne. Le Syndicat des professionnels de la communication (SYPROCOM) aussi roulerait pour Félicienne.
 
Abel Mingo du quotidien L’Union est aussi dans les startings blocs. Connu pour sa plume fougueuse qui lui a souvent valu un traitement quelque peu particulier au sein de la rédaction de L’Union, Abel Mimong serait copté par l’Organisation des patrons des médias (OPAM). Chef de la page des Sports du quotidien national, ce professionnel craché justifie d’une riche expérience accumulé au Progressiste dans les années 90 et dans le mensuel Subversion frappé par le CNC d’une interdiction de paraitre jamais levée.
 
Timothée Memey, acteur majeur, comme Abel Mimongo  du printemps de la presse gabonaise durant les années 90 est aussi candidat. Très sérieux dans sa démarche, il charme à la fois les voix de l’OPM et de nombreuses associations corporatistes. Il promet intégrer la HAC pour défendre une profession qu’il exerce depuis plus de deux décennies à la fois dans la presse privée et publique (RTG 2) et parapublique (Africa N°1). Brillant présentateur des journaux radios et talentueux chroniqueur de presse écrite, il est cofondateur des mensuels l’Aura, Subversion et la Nouvelle République.
 
Ancien du quotidien l’Union, Martial Indoundou aussi ne se néglige pas. Sur sa page Facebook, il a publié un autoportrait qui aiderait les électeurs à voter pour lui.
 
D’autres professionnels laboureraient le sillon et seraient prêt à surgir mercredi dans l’espoir de figurer sur la liste historique des premiers membres de la HAC, institution créée sur les cendres du Conseil national de la communication (CNC), rayé de la liste des institutions constitutionnelles au Gabon.
 
Le mode du scrutin n’est pas très bien connu. Tout comme le corps électoral. « C’est chaud », soupirent déjà plusieurs journalistes dans les réseaux sociaux. « Cette bousculade, témoigne de l’intérêt des journalistes de participer à la prise des décisions dans leur secteur au lieu de toujours subir les décisions prises sans leurs propres représentants », a supposé Sydney Ivembi, rédacteur en chef de Gabonactu.com

Carl Nsitou

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