L’école peut reprendre dans le secteur privé, pas au public

Florentin Moussavou, ministre de l’Education nationale @ DR

Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Le ministre de l’Education nationale, Florentin Moussavou a finalement autorisé la reprise des cours dans le secteur privé, mais pas dans le public où la date de reprise n’est toujours pas connue, a annoncé mardi soir la télévision nationale.

 

La décision a été prise au cours d’une rencontre de travail entre le ministre et les promoteurs des établissements scolaires du secteur privé. Ces derniers sont venus rencontrer le ministre pour implorer sa grâce et lever l’interdiction de lancer la rentrée scolaire sans le mot d’ordre du gouvernement.

Les promoteurs des établissements scolaires privés ont fait valoir les frais engagés pour démarrer l’année scolaire au mois d’octobre.

 

« Certains parents ont déjà payé les frais de scolarité de leurs enfants. Nous avons aussi battu le rappel de notre personnel qui est déjà en poste. Qui assumera ces charges ? » s’est interrogé un chef d’établissement.

 

Le gouvernement ne dit pas les véritables raisons du report de la rentrée scolaire. L’exécutif évoque une volonté d’inscrire les élèves admis en 6ème et ceux admis en seconde dans les établissements proches de leur résidence. Ce travail prendrait plus de temps que prévu.

 

Le gouvernement évoque aussi un projet d’affectation et de mutation des chefs d’établissements.

 

Une source indépendante a confié à Gabonactu.com que le gouvernement craindrait pour la sécurité des élèves. Des syndicalistes du secteur de l’éducation de connivence avec l’opposition prépareraient un plan de paralysie du pays via les élèves. Ces derniers seraient appelés à participer à des mouvements de rue sous le prétexte de réclamer leurs enseignants en grève et ainsi servir de chaire à canon.

 

La Convention nationale des syndicats de l’éducation nationale (CONASYSED) a d’ores et déjà annoncé qu’il n’y aura pas de rentrée scolaire tant le gouvernement ne donnera pas satisfaction à certains préalables à savoir : libération des syndicalistes en prison, paiement de diverses primes dues et augmentation du nombre de salles de classe.

Carl Nsitou

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