Le Gabon encourage la création des entreprises via internet

Le Gabon vient de créer un guichet numérique de l’investissement (GNI) pour permettre aux opérateurs économiques de soumettre en ligne leurs dossiers de création, de modification et de dissolution d’entreprises, indique un communiqué du ministère de la Promotion des Investissements.

« Cette innovation majeure fera que les investisseurs gabonais ou étrangers n’ont désormais plus besoin de se rendre physiquement à l’ANPI-Gabon (Agence nationale de promotion des investissements au Gabon, ndlr) pour créer leurs entreprises. Ils peuvent, facilement en moins de 30 minutes, effectuer à moindre coût, en tout lieu et toute heure de la journée l’ensemble des formalités liées à la création d’entreprise », indique le communiqué

L’outil a été développé par l’ANPI-Gabon en partenariat avec la société de technologie CLIKAFRIK Group Limited.

Selon les responsables du ministère, l’opérationnalisation de ce service s’inscrit dans le cadre des réformes Doing Business (initié par la Banque mondiale) et du programme e-Gouvernement visant à rapprocher les services de l’administration des usagers, et en particulier des acteurs du secteur privé.

« Cette mesure va permette au gouvernement de relancer l’économie dans le contexte exceptionnel lié au COVID-19 en stimulant la création d’entreprises et en disposant de statistiques fiables sur les opérateurs économiques afin de mieux les accompagner dans leur développement », poursuit le communiqué.

De manière pratique, Il suffit juste de disposer d’une connexion internet d’un smartphone ou d’un ordinateur et d’accéder à la plateforme du site www.gni-anpigabon.com.

L’usager doit d’abord créer un compte GNI puis remplir en ligne le formulaire unique de création en y joignant toutes les pièces à fournir. Pour terminer la procédure, l’opérateur économique a aussi la possibilité de payer en ligne les frais relatifs à la création de son entreprise. La plateforme accepte les paiements  par carte bancaire ou via les services d’Airtel money.

Antoine Mayombo

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