L’association AGOS appelle les commerçants à vendre à nouveau l’eau en sachet dont la commercialisation est interdite par le gouvernement pour non potabilité

L’eau vendue en sachet @ DR

Libreville, 7 juillet (Gabonactu.com) – La présidente de l’Association gabonaise pour les œuvres sociales (AGOS), Marie Claudette Ndagui  a appelé récemment dans une conférence de presse  les commerçants  exerçants dans le pays, à la reprise de vente d’eau en sachet dont la commercialisation est interdite par le gouvernement pour non potabilité.
« Je demande à tous les commerçants de recommencer à  vendre l’eau en sachet, parce que cette eau est potable », a lancé Mme Ndagui, fustigeant et qualifiant au passage la mesure interdisant cette activité  d’injuste.

La présidente d’AGOS, Marie Claudette Ndagui au terme de la conférence de presse à la chambre de commerce de Libreville @ Gabonactu.com

En février 2017, le gouvernement par un arrêté ministériel a interdit la commercialisation de l’eau vendue dans les petits sachets. Une eau considérée comme impropre à la consommation à cause de son mauvais conditionnement.
dans un communiqué datant du 20 février 2017, le ministère de l’économie avait  rappelé aux opérateurs économiques, importateurs, producteurs locaux, distributeurs, des eaux en sachets, que la mise sur le marché de ces produits est soumise à l’obtention des autorisations de mise sur le marché (AMC), délivrées par le Directeur général de la concurrence et de la consommation (DGCC), conformément aux dispositions de l’Arrêté n°00025/MEFBP/DGCC du 23 janvier 2007, fixant les règles de procédure conditionnant la délivrance  d’une Autorisation de mise sur le marché (AMM), d’une part, et l’Arrêté n°426/MEFBP/DGCC du 24 mars 2005, fixant les conditions de transport et de conservation des produits et denrées alimentaires, d’autre part.
Au cours  de  l’échange avec les hommes des médias, Marie Claudette Ndagui a  rassuré  les fabricants  de ce produit prohibé  pour mener des actions visant à réparer cette injustice qui, pour elle, constitue une violation de droits de l’homme.
« Je vais faire valoir mon pouvoir sur le plan international pour que vous rentrez dans vos droits », a-t-elle  souligné.

Camille Boussoughou

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