Justin Ndoundangoye doit être libéré de la prison centrale de Libreville devenu très dangereuse exigent ses avocats

Justin Ndoundangoye est l’un des cinq retenus torturés à la prison centrale de Libreville ©  D.R

Dans un entretien à la télévision privée « RTN », une chaîne proche de l’opposition, les avocats de l’ancien puissant ministre, Justin Ndoundangoye qui ont dénoncé les pratiques de torture sur leur client à la prison centrale de Libreville le 26 janvier dernier par un commando cagoulé vêtu des uniformes de la sécurité pénitentiaire, estiment que celui-ci doit être libéré  immédiatement  de ce lieu devenu très dangereux pour lui.
« Nous demandons sa mise en liberté parce que la garantie de sa sécurité n’est plus assurée  dans cette prison »,  a déclaré Me Calvin Job, un des avocats de M.  Ndoundangoye.
Dans la nuit du 26 janvier dernier, un commando aurait pénétré dans la cellule du député de Franceville. Le député aurait, selon les avocats, subi des graves violences corporelles.
L’avocat demande également l’annulation de la procédure judiciaire à l’encontre de son client. Il estime qu’au regard de ces actes barbares perpétrés sur le député du 2ème arrondissement de Franceville, le procès ne sera pas équitable.
Selon Me Cédric Maguisset, un autre avocat de Justin Ndoundangoye, le procureur est tenu d’ouvrir urgemment une information judiciaire dans la mesure où il y a déjà dénonciation.
Les avocats de  Justin Ndoundangoye ont indiqué qu’au-delà de leur client, quatre autres détenus préventifs ont subit des sévices cette nuit du 26 janvier dernier  dans les cellules d’isolement de la prison centrale de Libreville. Anges Kevin Nzighou était le premier avocat à révéler ces tortures en milieu de détention. Son client Christian Patrichi Tanasa, ancien DG de Gabon oil compagny (GOC) aurait était frappé à l’aide d’un cordon sur les testicules et le pénis.
Le Procureur de la République, André Patrick Roponat a rejeté ces accusations en bloc dans une déclaration le 7 février  courant.

Antoine Relaxe

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error

Vous aimez l'article? Merci de le partager.