Investiture de Macron : les pro Ping organisent une mini démonstration à Libreville

Emmanuel Macron, nouveau chef de l’Etat français @ DR

Libreville, 4 mai (Gabonactu.com) – Les partis et personnalités politiques membres de la galaxie de Jean Ping organisent ce dimanche après midi à la Chambre de commerce de Libreville une mini-démonstration dans la foulée de l’investiture du nouveau président français, Emmanuel Macron à qui ils souhaitent adresser un message politique.
 
Gabonactu.com n’a pas obtenu plus de détails sur les contours de cette manifestation ni le contenu du message que les partisans de Jean Ping adresseront à Macron.
 
« Il s’agit d’un exercice délicat car il faut éviter de tendre la main à la France dont les positions sur le Gabon sont souvent critiquées comme du paternalisme, ou de fermer la porte au nouveau chef de l’Elysée car la France reste un acteur majeur dans la vie publique au Gabon », a confié à Gabonactu.com un membre influent de la Coalition pour une nouvelle République, l’instrument politique qui regroupe tous les soutiens de Jean Ping.
 
On rappelle que dès l’annonce de la victoire de Macron sur Marine Le Pen, Jean Ping a commis une missive signée de sa plume en qualité de président de la « Nouvelle République du Gabon » pour féliciter son « homologue ».
 
« Je ne lui demanderai rien que ce que je lui ai déjà demandé », a récemment déclaré Jean Ping à des journalistes qui lui posaient la question sur ses attentes vis-à-vis du nouveau président français.
 
Dans sa lettre de félicitations, Jean Ping a notamment demandé à Macron une parfaite collaboration d’Etat à Etat et un soutien mutuel sur la scène diplomatique internationale.
 
Jean Ping est cependant resté muet sur ce qu’il attend du nouveau maître de l’Elysée dans le conflit de pouvoir qui l’oppose à Ali Bongo Ondimba, l’actuel chef de l’Etat gabonais. Ping affirme qu’il a été élu président de la République par les gabonais lors du scrutin présidentiel du 27 août 2016. Ali Bongo Ondimba aurait volé sa victoire via une fraude organisée par les institutions républicaines (ministère de l’Intérieur, Commission électorale et Cour constitutionnelle).
 
Le pouvoir a toujours rejeté ces allégations rétorquant que le contentieux électoral a été vidé, « l’élection présidentielle est derrière nous ».

Martin Safou

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