La gendarmerie nautique démantèle un réseau de passeurs ; 55 immigrés clandestins aux arrêts

Photo@DR

Libreville, 30 octobre (Gabonactu.com) – La brigade nautique de la gendarmerie nationale a démantelé, la semaine dernière, un réseau de passeurs, dans la zone du Cap Estérias. En deux jours, elle a fait une prise de 55 immigrés clandestins de 6 nationalités d’Afrique centrale et occidentale, rapporte le service de presse du ministère de l’Intérieur.
 
Le 23 octobre, la prise a donné 40 arrestations. Il s’agissait de 38 nigérians et de 2 béninois.
 
Le lendemain, il y a eu 15 interpellations dont 6 togolais, 5 nigérians, 2 tchadiens, 1 ghanéen et 1 camerounais.
 
Selon la du ministère de l’Intérieur, les 55 prévenus ont été mis à la dispostion de la Direction générale de la Documentation et de l’Immigration (DGDI), sur ordre du Substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Libreville.
Au cours de leur interrogatoire les 55 clandestins ont avoué qu’ils sont arrivés dans un même navire ; le CHIMBA EXPRESS, battant pavillon camerounais, arrivé dans les eaux territoriales gabonaises le mardi 23 Octobre 2018 aux environs de six heures, en provenance de du port de Calabar au Nigéria, indique le communiqué du ministère de l’Intérieur.
 
Samedi dernier, en début d’après-midi, ledit navire a été pris en filature et rattrapé par la brigade nautique de la DGDI. A son bord, les services de l’Immigration ont dénombré 9 membres d’équipage composé d’un Commandant de bord camerounais ; d’un chef mécanicien saotoméen ; d’un responsable commercial camerounais ; de son adjoint commercial originaire du Bénin ; d’un chef de pont, d’un graisseur et de trois matelots, tous camerounais.
Le communiqué indique que tout l’équipage a été interpellé puis déféré mardi devant le parquet de Libreville pour complicité à l’immigration clandestine.
 
Les 9 passeurs auraient cités les noms des cerveaux de ce trafic d’êtres humains ; deux nigérians en service au port-Môle de la capitale Gabonaise comme chargeur et consignataire de bateaux.
 
La police serait à leurs trousses, indique-t-on.
 
 

Précieux Koumba

Source : Presse ministère de l’Intérieur

   Photos: Ministère de l’Intérieur

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