Environ 500 participants au 1er congrès de l’UPG à Ndendé organisé sous le sceau de la redynamisation

Les congressistes sont venus des neufs provinces du pays @ Gabonactu.com

 

Ndendé, Gabon (Gabonactu.com) – Environ 500 militants de l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition) prennent part au 1er congrès ordinaire de cette formation politique dont les travaux  ont été ouverts samedi à Ndendé (sud du pays) par son secrétaire exécutif  (UPG, opposition), Mathieu Mboumba Nziengui, a constaté un envoyé spécial de Gabonactu.com  dans la localité.

 

Les travaux se tiennent sous le signe de la redynamisation du parti, gangréné par une crise de leadership depuis le décès le 15 octobre 2011 de son défunt président fondateur, l’opposant charismatique Pierre Mamboundou. Avant l’ouverture des assises, des dizaines des congressistes dont la veuve Augustine Mamboundou se sont rendus au Mausolée en construction où repose leur  « héros national ».

Mathieu Mboumba Nziengui a ouvert les travaux du congrès de l'UPG à la salle polyvalente du complexe sportif Ali Bongo Ondimba de Ndendé @ Gabonactu.com
Mathieu Mboumba Nziengui a ouvert les travaux du congrès de l’UPG dans  la salle polyvalente du complexe sportif Ali Bongo Ondimba de Ndendé @ Gabonactu.com

 

Les enjeux du congrès de deux jours restent la désignation du nouveau bureau exécutif  devant prendre désormais, ce  d’une manière légitime et sans contestation,  les commandes de l’UPG. « Ce sont les conflits internes, souvent provoqués par  des usurpateurs aux dents longues qui depuis 2011, ont affaibli notre parti », a dénoncé M. Mboumba Nziengui  sans citer les noms de ces  « usurpateurs ».

 

Au lendemain de la disparition de Pierre Mamboundou, une crise de leadership a ébranlé le parti qui s’est par la suite fractionné en trois morceaux. Plusieurs tendances ce sont créées à savoir : L’UPG dite « Loyalistes » dirigée par l’opposant Jean de Dieu Moukagni Iwangou et l’aile UPG « Legalistes » présidée par le secrétaire exécutif actuel, Mathieu Mboumba, membre fondateur et ancien prisonnier politique comme son défunt grand-frère  Doukakas Nziengui Moukwatsi. Une autre portion du parti est tenue par Bruno Ben Moubamba.

 

La veuve Mamboundou a pris une part active dans l’organisation du 1er congrès du parti de son défunt mari @ Gabonactu.com
La veuve Mamboundou a pris une part active dans l’organisation du 1er congrès du parti de son défunt époux @ Gabonactu.com

Suite à une décision de justice, la légalité du parti a été reconnue à Mathieu Mboumba Nziengui. Dans son laïus au congrès « historique » de Ndendé, ce dernier n’a pas manqué de dénoncer le plan machiavélique de ces anciens compagnons. Pour lui, « Ces usurpateurs n’ont, de cesse, nourri qu’une seule ambition : la disparition totale de l’UPG (…) nous leur avons opposé une farouche résistance qui nous a très honorablement valu le surnom de gardien du temps ».

 

Les travaux du  1er congrès ordinaire de l’UPG sur les rives de la Dola  prennent fin ce dimanche. C’est Mathieu Mboumba Nziengui, seul candidat en lice qui est pressenti prochain président du parti. Le congrès devait également adouber Ali Bongo Ondimba comme candidat à sa propre succession.

 

Instant émouvant d'hommage, les UPGistes se sont recueillis sur la tombe en construction de Pierre Mamboundou @ Gabonactu.com
Instant émouvant d’hommage, les UPGistes se sont recueillis sur la tombe en construction de Pierre Mamboundou @ Gabonactu.com

L’opposant Mboumba Nziengui est ministre d’État à l’agriculture chargé de la mise en œuvre  du projet Graine. Lors des travaux du congrès, il a justifié sa position dans le gouvernement. « C’est pour l’intérêt supérieur de la Nation, que, le président-fondateur de l’UPG avait décidé de travailler, c’est pour ce même intérêt que nous sommes au gouvernement », s’est-t-il expliqué.

 

Comme invités à ce congrès, Yves Fernand Manfoumbi, haut représentant du président du Parti démocratique gabonais, (PDG, au pouvoir) pour la Ngounié et le ministre des Mines et de l’industrie Rufin Martial  Moussavou. D’autres représentants du Centre des libéraux réformateurs (CLR), un parti de la majorité présidentielle ont également répondu présents.

 

Le Notable

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error

Vous aimez l'article? Merci de le partager.