Economie : la société civile gabonaise interroge le FMI sur l’impact du Covid-19 sur le Plan de relance économique (PRE)

Plusieurs organisations de la société civile gabonaise, inquiètes suite au quasi arrêt de l’économie gabonaise à cause de la pandémie du Coronavirus ou Covid-19, ont sollicité et obtenu un entretien par vidéo conférence avec le représentant du FMI au Gabon, Marcos Poplawski Ribeiro.

Marcos Poplawski Ribeiro est le principal « pilote » du Plan de relance économique (PRE) conclu entre le Gabon et le FMI en juin 2017. Libreville avait fait recourt à cette institution de Breton Woods à cause de la chute des cours des matières premières en 1994. Le PRE d’une durée de 3 ans prendra fin en juin prochain.

Le Gabon a passé avec succès toutes ses revues de ce programme économique pour lequel, l’administration publique et les travailleurs du secteur ont consenti d’énormes sacrifices.

La rédaction de Gabonactu.com n’a pas pu obtenir le point de vue de M. Poplawski Ribeiro sur la question. Cependant, Nicaise Moulombi, président de l’ONG Croissance saine environnement (CSE) qui a participé à cette vidéo conférence, a affirmé que la situation économique est inquiétante. La pandémie du Covid-19, a plombé les principaux indicateurs économiques.

Les cours du pétrole à l’origine de la grave crise de 2014, ont à nouveau chuté lourdement. Les secteurs forêts et minerais pourront également connaître des difficultés à cause du ralentissement de l’économie mondiale.

Quelques membres de la société civile qui ont participé à la vidéo conférence © DR

Les mesures de confinement et la fermeture des frontières impacteront également la croissance économique, non seulement du Gabon mais de tous les pays du monde.

Pour se relever, les ONG gabonaises suggèrent au FMI d’accompagner le Gabon dans la relance de l’agriculture afin de lutter efficacement contre l’insécurité alimentaire.  

La société civile gabonaise a également suggéré au représentant du FMI d’appuyer le Gabon à rendre plus opérationnelle l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE). L’ITIE permettrait au Gabon de mieux gérer ses revenus et les réinvestir dans les secteurs clefs afin de relancer véritablement l’économie, estiment ces ONG.

Carl Nsitou

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