Dynamique unitaire marchera pour défendre les droits fondamentaux des travailleurs

Jean-Rémy Yama, président de Dynamique unitaire@Gabonactu.com

Libreville, 7 novembre (Gabonactu.com) – Le président de la confédération syndicale Dynamique unitaire, Jean Rémy Yama a promis que les syndicats réunis au sein de cette plate-forme organiseront une grande marche à une date qui reste à déterminer, pour défendre les droits fondamentaux, le pouvoir d’achat, les acquis et la République.
Selon Jean Rémy Yama, cette marche se voudra pacifique et républicaine, et les préparatifs de celle-ci devraient débuter dès jeudi.
Dynamique unitaire refait parler d’elle parce que, affirme Jean Rémy Yama, « Ali Bongo et son Gouvernement ont décidé dans la loi de finances 2019 de déclarer la guerre aux travailleurs en particulier et au peuple gabonais en général ».
En effet, après la mise en place des mesures dites d’austérité décidées le 21 juin dernier et mises en place en juillet suivant, le gouvernement a une fois encore décidé unilatéralement de la mise en place de plusieurs taxes qui pourraient « asphyxier le travailleurs gabonais ».
Dynamique unitaire dénonce donc deux acharnements du gouvernement ; contre le peuple Gabonais et contre les agents publics.
Fin septembre dernier, le gouvernement a décidé qu’à partir de janvier prochain, tous les salaires bruts à partir de 1 000 000 FCFA seront prélevés de 100 000 FCFA mensuels et 400 000 FCFA pour les salaires allant de 2 millions de FCFA et plus.
Mais il y a plus, indique M. Yama. « La suppression des avancements par ancienneté et des régularisations des situations administratives, la suppression du paiement des rappels des soldes aux agents publics, la suppression de la prime de risque aux agents du secteur santé, la baisse de 50 à 100% de l’indemnité des services rendus tant dans le secteur public que dans les secteurs parapublic et privé », a signifié le syndicaliste.
Mais il y a aussi la taxe de 7% sur les consommations d’électricité ; 10% sur toute sorte de transactions électroniques y compris les opérations bancaires et 30 à 35% sur les sociétés du secteur pétrolier et minier avec pour conséquence immédiate, le renchérissement du prix du gaz butane et des autres carburants.
« Au nom de quoi doit-on l’accepter ? », s’est-il interrogé.
 

Précieux Koumba

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