Disparitions d’enfants : le cas Rinaldi attesté par le Gouvernement

 
Le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Anicet Mboumbou Miyakou a démenti lundi une supposée vague de disparition d’enfants tel que relayée sur les réseaux-sociaux, attestant uniquement celle du petit Anderson Abaga Ngoua Rinaldi, dont une enquête a été ouverte par le Parquet d’Oyem.
Depuis l’alerte donnée par la famille du petit Anderson Abaga Ngoua Rinaldi, âgé de trois ans, disparu depuis plus d’une semaine au village Ebbé Aba à moins de 10km de Bitam dans le Woleu-Ntem, les réseaux-sociaux sont inondés par une vague d’alertes de disparitions d’enfants dans plusieurs autres localités du pays. Des messages qui sont aussitôt relayés ou repris par des médias en ligne, en vue de marquer leur solidarité à ses familles dans le désarroi. Pour le gouvernement, il n’en est rien, jusqu’alors, seule la disparition du petit Rinaldi a été prouvée.
« Ces messages et articles ont pour effet d’alimenter de façon irrationnelle et irresponsable une certaine psychose au sein de la population.  Dans certains cas, ils reposent sur des faits avérés et notamment en ce qui concerne la disparition du petit Anderson Abaga Ngoua Rinaldi, âgé de trois ans et résidant avec ses parents au village Ébbé Aba à moins de 10km de Bitam. », a déclaré le Porte-parole du gouvernement, Anicet Mboumbou Miyakou.
A la suite du procureur du tribunal de Première instance d’Oyem, le gouvernement assure qu’une enquête a été ouverte et que tout est mis en œuvre pour retrouver l’enfant disparu.
« Malgré le fait que ses parents n’aient porté plainte à l’antenne provinciale de la police judiciaire de Bitam que ce lundi 20 janvier 2020, le procureur de la République près le Tribunal de Première Instance judiciaire d’Oyem a ouvert une enquête. Les services de police et de gendarmerie sont mobilisés pour retrouver le garçonnet contrairement à ce que l’on a pu lire çà et là », rassure le ministre Mboumbou Miyakou.
Par ailleurs, pour prévenir ce genre de fait, le gouvernement a saisi l’occasion pour rappeler la responsabilité première qui incombe aux parents vis-à-vis de leurs enfants et qui se traduit par un devoir de vigilance des premiers envers les seconds.

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