« Des Classes Vertes », un programme pour susciter les vocations agricoles chez les élèves

Le ministre de l’agriculture (gauche) et son collègue de l’éducation nationale, Florentin Moussavou (centre) ainsi que le coordonnateur du bureau régional Afrique centrale de la FAO, Muteia Hélder (droite) lors du lancement du projet « Des classes Vertes » @ Gabonactu.com

 
Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Le ministre de l’agriculture, de l’élevage, chargé de la mise en œuvre du programme Graine, Yves Fernand Manfoumbi en collaboration avec le ministère de l’éducation nationale et l’appui technique du Fonds des Nations unies pour l’agriculture (FAO) a lancé vendredi à Libreville, le projet dénommé : « Des classes Vertes », un programme pilote pour susciter des vocations agricoles auprès des élèves.
 
 
Le programme  agricole a été lancé au lycée de Mikolongo et à l’école primaire d’Octra 2, deux établissements scolaires situés respectivement au nord et au sud de Libreville.  Dans la cour de ces écoles, des sillons  ont aménagés pour apprendre aux élèves  le processus de labourage et de planting.

Les élèves ont été initiés au processus de planting @ Gabonactu.com

 
 
Pour commencer,  des cultures à cycle courts ont été mises en évidence. Il s’agit notamment de la banane, laquelle  se reproduit après 9 mois et  de l’amarante, une légume appelée trivialement ‘Follong’ dont le cycle de vie et d’un mois. La légume  laitue a été également plantée.
 
 
« La terre ne ment pas et si la terre ne ment comment initié nos enfants à pouvoir développer un goût et des vertus pour le travail de la terre ? »,  s’est interrogé M. Manfoumba, indiquant  par ailleurs que « l’agriculture, le nouveau pétrole du Gabon, à la base, a  besoin des ressources capables de porter cette ambition et ces ressources humaines sont nos enfants dès l’école primaire, le lycée et le supérieur».
 
Les élèves ont posé pour la postérité avec des officiels @ Gabonactu.com

 
Le programme Classe vertes,  vise à terme  à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations gabonaises. Elle devait se généraliser dans l’ensemble des établissements du pays dans les prochaines années.
 

Le Notable

 
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