La CEEAC sort des tiroirs l’étude du pont route-rail entre Kinshasa et Brazzaville

 

Libreville, Gabon (Gabonactu.com) –  Plusieurs experts de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) examinent depuis la semaine écoulée à Libreville les rapports techniques de l’étude du pont route-rail à construire entre Brazzaville (Congo) et Kinshasa (République démocratique du Congo).

 

Le futur pont sera érigé  sur le fleuve Congo qui sépare les deux capitales les plus proches du monde. L’étude table également sur le prolongement du chemin de fer Kinshasa-Ilebo en République démocratique du Congo.

 

La rencontre de Libreville permettra aux experts de faire des suggestions qui permettront de passer de la phase théorique à une phase finale du projet aussi vieux que l’indépendance des deux pays intervenue en 1960.

 

Ce projet est financé par la Banque africaine de développement (BAD), alors que la Communauté Économique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC) en est l’organe d’exécution.

 

Pour financer l’étude, la BAD a accordé deux dons aux deux Etats et à la CEEAC à hauteur de 5 millions d’UC soit environ 8 millions USD. Ces dons ont été complétés par les fonds de contrepartie versés par les deux pays à hauteur de 1, 3 milliard de FCFA soit 2 088 099 USD.

 

Le pont, qui est un projet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) sera constitué d’une route pour automobile et de rail pour le chemin de fer Kinshasa-Ilebo.

 

Les autorités des deux pays ont pu se mettre d’accord, en décembre 2013, sur le site où le Pont-route-rail sera érigé. Le site de Maluku au nord de Brazzaville a été retenu du côté de Brazzaville. Les deux Congo implanteront des zones économiques spéciales (ZES) sur les deux rives pour intensifier les échanges économiques grâce à cette infrastructure.

 

La réalisation du projet permettra de toucher  trois  piliers de cette démarche d’intégration sous régionale. Il renforcera la libre circulation des biens et des personnes entre les deux pays. Il conduira à une réduction de délais d’attente lors de la traversée du fleuve, d’un pays à l’autre. Enfin, il améliorera la qualité des services de transport et réduira les coûts associés.

Christian Ballade

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