Le casque bleu gabonais mort en Centrafrique était marié et père de 7 enfants (communiqué)

L’Adjudant chef major, Alain Obiang Nguéma mort en mission de paix en Centrafrique @ capture écran Gabonactu.com 

Libreville, 2 octobre (Gabonactu.com) – L’Adjudant chef major, Alain Obiang Nguéma de l’armée de l’air gabonaise décédé ce mardi en mission de paix en Centrafrique était marié et père de 7 enfants, selon le communiqué du ministère gabonais de la Défense lu sur le plateau de Gabon 1ère (service public) par le général Jean Martin Ossima Ndong, Secrétaire général adjoint du ministère de la Défense nationale.
 
 
« Adjudant chef major, Alain Obiang Nguéma est mort  suite à un accident de circulation entre deux véhicules de notre propre convoi qui a fait également 9 blessés au sein du contingent gabonais de la MINUSCA », précise le communiqué.
 
« Une enquête a été ouverte à ce sujet et les conclusions seront communiquées ultérieurement », a promis le ministère de la Défense qui a regretté un deuil de plus au sein des forces armées gabonaises.

Le SGA du ministère de la Défense rendant public le communiqué sur Gabon 1ère @ Gabonactu.com

Marié et père de 7 enfants, l’adjudant chef major était en poste en Centrafrique depuis le 18 janvier 2018. Affecté à la compagnie soutien, il occupait les fonctions de commandant adjoint du camp.
 
Le ministère gabonais de la Défense et l’ensemble des chefs de corps présentent leurs condoléances à sa nombreuse famille et lui assure de son soutien moral.
 
Le Gabon est l’un des pays contributeurs des soldats de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), la force onusienne déployée en Centrafrique pour ramener la paix dans ce pays d’Afrique centrale.
 
Le 8 mars dernier, le Gabon avait annoncé qu’il retirait ses 450 casques bleus en République centrafricaine (RCA). Les soldats gabonais sont présents dans ce pays depuis 21 ans.
 
Libreville avait justifié ce retrait par les progrès réalisés vers la paix en Centrafrique. Le Gabon avait finalement renoncé à ce retrait qui devait intervenir en juin 2018. Plusieurs lobbies avaient travaillé pour ce maintien, selon le gouvernement.

Carl Nsitou

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