Les bulldozers de l’armée détruisent les petits commerces de la plage de la Sablière

 
Libreville, 17 juin (Gabonactu.com) – L’armée gabonaise a procédé samedi à la démolition de tous les petits commerces implantés le long de la plage de la Sablière au nord de Libreville, a annoncé un communiqué du ministère de l’Intérieur qui semble avoir piloté l’opération.
 
« Cette action a été menée conjointement par le Ministère de l’Intérieur à travers les Forces de Police Nationale ; le Ministère de la Défense Nationale par le biais du Génie Militaire et la Mairie d’Akanda », indique un communiqué du ministère de l’Intérieur.

Ce qui reste des constructions de la plage de la Sablière @ Mini Intérieur


Le ministère explique que cette opération de démolissage des baraques construites anarchiquement  vise à améliorer le cadre de vie, de lutter contre l’insalubrité et contre les nuisances sonores, et de préserver l’environnement.
« A ces constructions anarchiques qui enlaidissent cette façade maritime et empêchent le libre accès à la plage, s’étaient ajouté, le phénomène persistant des nuisances sonores diurne et nocturne », enfonce le ministère.
Face à ce tableau d’irrégularités relevé et notifié aux contrevenants des mois durant, aucun changement n’ayant été constaté, les pouvoirs publics ont décidé de détruire les baraques et autres débits de boissons installés sur le littoral et ses abords.
L’opération poursuivra jusqu’au nettoyage complet dudit espace qui s’étend sur 1,5 km a averti le ministère qui déconseille le public de fréquenter cet espace durant les travaux de démolition.
« Toutes les personnes ayant érigé des baraques de fortune sont priées de venir les vider de leur contenu. Les forces engagées dans ladite opération déclinent toute responsabilité pour tous les dommages et pertes qui pourraient en découler », somme le ministère qui ne dit pas ce que le pouvoir prévoit pour offrir une alternative aux propriétaires des constructions démolies et aux personnes qui fréquentaient ces lieux pour leurs loisirs.

Camille Boussougou

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error

Vous aimez l'article? Merci de le partager.