Bruno Ben Moubamba lance un audit de l’habitat pour démasquer les fossoyeurs du foncier au Gabon

Bruno Ben Moubamba lors de son point de presse dans cabinet ministériel à Libreville le 26 décembre 2016 @ Gabonactu.com

Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Le vice premier ministre en charge de l’urbanisme, de l’habitat social et du logement, Bruno Ben Moubamba a annoncé lundi dans une conférence de presse à Libreville avoir commis un « audit de l’habitat » pour démasquer les « fossoyeurs » qui plombent le secteur du foncier au Gabon.

 

 

 

« Nous confirmons avoir commis un audit de l’habitat pour déterminer les responsabilités des uns et des autres dans le naufrage de la question du logement, de l’urbanisme et de l’habitat dans notre pays », a déclaré M. Moubamba .

 

 

Aussi, a-t-il précisé que « le moment venu, le ministère public recevra les conclusions de l’audit de l’habitat et sera libre d’engager toutes les poursuites nécessaires ».

 

 

Dès son arrivée à la tête du ministère du logement, après un état des lieux, le membre du gouvernement a dénoncé le désordre urbanistique au Gabon. Un phénomène qui selon lui est favorisé par la corruption et l’enrichissement illicite de certains haut cadre de l’administration dont il a à la charge.

 

Une vue des logements sociaux squattés à Angondjé @ Image d'archives Gabonactu.com
Une vue de quelques logements sociaux squattés à Angondjé @ Image d’archives Gabonactu.com

S’agissant des occupants illégaux des logements sociaux d’Angondjé et de Bikélé, deux sites situés respectivement au nord et au sud de Libreville, Bruno Ben Moubamba a indiqué avoir remis « dès à présent le dossier entre les mains du procureur de la république pour que force reste à la loi ».

 

 

 

Pour lui, « toutes les procédures sociales et toutes les mesures d’accompagnement ont été épuisées ; il n y a donc plus de place pour la discussion ».

 

 

 

Il y a près de 800 logements sociaux, construits par l’Etat grâce à des partenariats publics-privés qui sont occupés illégalement. Parmi les squatters, l’on trouve des militaires et policiers. En sa qualité du ministre du logement, Bruno Ben Moubamba avait menacé de déloger ces personnes même par la force si elles ne libéraient pas les dites maisons. Si certains squatters ont libéré, d’autres (plus de 80%) font encore de la résistance.

 

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