Bientôt des crustacés made in Gabon

 

Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Christine Djaboueni, présidente de l’Association AYEBA, une Organisation non gouvernementale (ONG) œuvrant dans la promotion des activités génératrices de revenus (AGR) veut mettre sur pied une unité de production des Crustacés labélisée ‘’ Les crustacés de Kafélé’’.
Kafélé traduit le nom de la bourgade située près du fleuve Komo (Kango) à environ 100 km de Libreville. En plus des vastes plantations de banane et de manioc déjà initiées par cette structure association qui prône l’autonomisation de la femme, la production des crevettes, des crabes et autres crustacés focalisera son champ d’actions en 2015. Le fleuve Komo, très riche en crustacés servira de source de ravitaillement de la matière première.

« Lorsqu’on parlera des produits gabonais, ces crustacés en feront partie », a indiqué Mme Djaboueni qui n’a pas donné les détails sur les moyens de production et de la mise en œuvre du futur projet. Une production selon elle qui visera à contribuer à la sécurité alimentaire dans le pays qui importe plus de 300 milliards de FCFA des produits alimentaires chaque année. D’après la promotrice, la future unité pourra produire plus de 1000 Kg de crustacés par semaine.

Les membres de l'ONG dans leur champ de banane @ gabonactu.com
Les membres de l’ONG dans leur champ de banane @ gabonactu.com

La présidente d’AYEBA a fait cette annonce le 26 janvier 2015 au terme d’une réunion préparatoire à la prochaine assemblée générale ordinaire de la structure dont la date n’a pas été indiquée. Différents points d’activités de l’année écoulée ont été examinés. Il ressort que le bilan financé est positif. La production et la commercialisation de la banane, du manioc, de noix de palm, des poissons salés donnent une réalisation financière globale 6.800.500 FCFA.

« Compte tenu de l’appel de la plus haute autorité de l’Etat, et les défis à relever, les femmes d’AYEBA, plus que debout sont conscientes de leur rôle et se donne comme objectif 2015, l’ambition de fortement impacter sur notre marché intérieur et de palier au coût de la ménagère », a-t-elle souligné en substance.
L’association AYEBA compte augmenter courant 2015 sa production de régimes de banne à 30000 contre 130 en 2014. Le manioc à plus de 20 000 bâtons sera vendu, affirme-t-on. Pour ce faire, l’ONG sollicite des pouvoirs publics une aide en tronçonneuses, en botes et en brouettes. Les moyens sollicités pourraient permettre à ce regroupement d’associations des femmes de travailler à bon escient pour une bonne moisson.

Sydney IVEMBI

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