Ali Bongo prié de constituer un Conseil de Contrôle Citoyen des fonds Covid-19

Plusieurs activistes et membres de la société civile gabonaise ont adressé jeudi une lettre ouverte au chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba l’invitant de constituer un Conseil de Contrôle Citoyen des fonds Covid-19 afin disent-ils de garantir la transparence dans la gestion de tout l’argent injecté dans le combat contre cette pandémique qui paralyse la planète.

« Nous, représentants de la société civile gabonaise (…) avons une proposition concrète (…) : constituer un Conseil de Contrôle Citoyen des fonds Covid-19 », ont-ils écrit dans la lettre ouverte ventilée dans les réseaux sociaux.

« Nous avons une exigence simple et claire : la transparence et nous la voulons ici et maintenant ! », urgent-ils.

Les auteurs de la lettre ont constaté avec regret que le comité de pilotage mis en place à cet effet n’est composé que des agents de l’Etat. Ce choix délibéré, selon eux, garantie l’opacité dans la gestion des fonds et donc le manque de transparence.

« Les bailleurs de fonds internationaux multiplient le déblocage d’importants volumes financiers au profit du Gabon dans le double objectif de participer au plan de lutte contre le Covid-19 et d’éviter aux gabonais de sombrer dans la misère. Ces fonds doivent, a fortiori, nous permettre de lutter efficacement contre la crise sanitaire et renforcer nos services publics, le système de santé au premier plan », rappellent-ils.

« Or, que fait votre gouvernement ? Il installe un « Comité de Pilotage » de la riposte à la crise uniquement constitué de représentants de l’État, ce qui favorise l’opacité et toutes les dérives habituelles de gestion des finances publiques. Il écarte toute implication des forces politiques du pays et ne daigne pas consulter tout ce que compte notre pays d’énergies et d’intelligences constituées en associations, corps intermédiaires ou ONG. Il va même jusqu’à réduire au minimum la consultation des assemblées parlementaires », accusent les auteurs de la lettre ouverte.

« Personne d’autre que les habituels représentants de l’Etat n’ont accès aux décisions et aux délibérations ce qui, à notre avis, est dommageable pour le pays », regrettent-ils.

« La transparence, ce n’est pas un cadeau ! C’est un devoir des gouvernants et un droit du peuple ! La confiance n’est pas un luxe ! C’est la clé de voute de toute politique publique efficace », rappellent-ils.

*Mgr Mike JOCKTANE* Évêque, Président Leader du Gabon Nouveau
*Marcel LIBAMA*, enseignant syndicaliste, coordonnateur du Groupe Alternatif Communautaire (GAC) face au COVID-19
*ONG Croissance Saine Environnement*
*Georges MPAGA*, porte-parole du la société civile et
du ROLBG, Modérateur du Groupe d’alternative communautaire contre le Coronavirus COVID 19,
GAC-COVID 19
*Christian GONDJOUT*, Cadre de banque
*Odile MATSOUPA*, Colonel à la retraite
*Eugénie EYEANG*, Enseignant-chercheur
*Diane Séverine NGWIZONGO*, Artiste Diane Omega
*Aude ZAMAMBO*, secrétaire comptable au Service Recouvrement de la Direction Financière du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL)
*Oyono OYONO*, ingénieur systèmes
*Ulrick MOMBO*, Fonctionnaire
*Constance Flore DIVINOU*, Enseignante de formation, Fondatrice d’un Institut Universitaire et professionnels, Sociologue de l’éducation.

Marie Dorothée

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