Ali Bongo bombe le torse à l’ONU

Chaleureuse poignée de main entre Ali Bongo Ondimba et Antonio Guterres @ DCP

Libreville, 7 juin (Gabonactu.com) – Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, chahuté le week-end écoulé devant son hôtel à New York par quelques partisans de l’opposition gabonaise, a eu un entretien mercredi avec le nouveau Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres qui l’a félicité pour l’organisation d’un dialogue national avec la classe politique gabonaise, annonce un communiqué de la présidence gabonaise.
 
 » Le débat est clos. Ali Bongo Ondimba est le Chef de l’État de la République gabonaise et, à ce titre, le seul reconnu par la communauté internationale : ONU, UE, UA », a commenté Valentin Leyama,  Directeur de cabinet adjoint 2 d’Ali Bongo pour illustrer la poignée de mains entre le numéro un gabonais et M. Guterres.
 
 » Fin de la récréation. Laissez nous avancer! », a exulté un autre conseiller du président gabonais.
 
L’entretien entre les deux hommes a eu lieu en marge de la Conférence de haut niveau sur les océans organisée par l’ONU et à laquelle Ali Bongo Ondimba a pris part.
 
Au cours de cet entretien, le Secrétaire général des Nations unies a échangé avec le chef de l’Etat sur la coopération entre le Gabon et cette organisation internationale, ainsi que sur les questions environnementales et climatiques pour lesquelles les Nations unies apprécient au plus haut point l’engagement du Gabon.
 
A cet effet, M. Antonio Guterres a félicité le Président Ali Bongo Ondimba pour la ratification par le Gabon de l’Accord de Paris ainsi que la création du réseau de 20 aires marines protégées dans les eaux gabonaises.
 
Les deux hommes ont également abordé la situation sécuritaire qui prévaut dans la sous- région, ainsi que celle de la République centrafricaine.  Le Gabon, qui assure par ailleurs la présidence en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), contribue depuis 2003 au retour à la paix dans ce pays en proie à une crise politique et sécuritaire.

Carl Nsitou

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error

Vous aimez l'article? Merci de le partager.